Quarante ans que Jean est locataire d’un appartement familial au 8, rue Saint-Bon, dans le IVe arrondissement de Paris. En 2022, ce Parisien reçoit, comme les autres locataires de l’immeuble, un recommandé du nouveau promoteur de son appartement et d’une partie de l’immeuble lui demandant de quitter son logement sous six mois sans prendre en compte le bail en cours. Il tombe des nues.

L’immeuble est détenu à près de 75 % par deux propriétaires qui « ne respectent pas les accords collectifs nationaux de vente à la découpe », gronde Benoît Filippi, porte-parole de l’Association des comités de défense des locataires (ACDL).