« Les petites musiques » de Roland Buti, « La mécanique des ailes » de Chloé Falcy, « Le printemps peut-être » de Léna Furlan, « Le match du siècle » de Philippe Lamon et « Calcaires » d’Antoine Rubin sont les cinq ouvrages en lice pour la 12e édition du Prix du livre de la Ville de Lausanne.
Roman sensible, fiction historique, récit intime, histoire comique ou exploration poétique, qui remportera le Prix du livre de la Ville de Lausanne ? Le public pourra se faire une opinion jusqu’au 31 décembre grâce à des entretiens avec les autrices et les auteurs à Plateforme 10 à Lausanne. Des clubs de lecture autour de la sélection sont aussi au programme, sans oublier la soirée de lancement du Prix, prévue le 1er septembre à la bibliothèque de la Sallaz.
Le réalisateur et producteur lausannois Lionel Baier est le parrain de cette 12e édition. Lancé en 2015, le Prix du livre de la Ville de Lausanne récompense chacun des auteurs en lice de la somme de 5000 francs. La lauréate ou le lauréat est ensuite accueilli pour une résidence d’écriture d’un mois au Château de Lavigny (VD).
En attendant la désignation du ou de la lauréate le 2 février 2026, découvrez l’univers des cinq auteurs et autrices de cette année.
« Les petites musiques » de Roland Buti, Zoé
Dans ce roman historique sensible, Roland Buti raconte l’enfance insouciante d’un frère et d’une soeur dans une petite ville des montagnes jurassiennes. En grandissant, l’attitude indocile et sauvage de la soeur poussera ses parents à l’interner pour « la remettre dans le droit chemin ».
>> A lire aussi : « Les petites musiques » de Roland Buti, une jeunesse à l’épreuve de la mécanique sociale
« La mécanique des ailes » de Chloé Falcy, Hélice Hélas
Librement inspiré de la vie du biologiste Eugène Gabritschevsky, « La mécanique des ailes » emmène le lectorat de la Russie des tsars à un hôpital psychiatrique en Allemagne. Passionné par les insectes, le héros vit des crises de dissociation qui l’obligeront à vivre cloîtré dans un hôpital psychiatrique pendant de longues années.
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« Le printemps peut-être » de Léna Furlan, Slatkine
Dans ce roman, il est question d’une relation fusionnelle entre deux soeurs. Léna Furlan égrène le quotidien d’Ada et Anna, leur travail, leurs soirées, leurs échanges. Jusqu’à ce qu’un souvenir tragique du passé les force à affronter le silence et les non-dits.
>> A lire aussi : « Le printemps peut-être » de Léna Furlan, une année dans la vie d’Ada
« Le match du siècle » de Philippe Lamon, Cousu Mouche
Ici il est question d’un tennisman vaudois végétant entre la 300e et la 400e place au classement ATP. Prêt à tout pour remonter la pente, Gilles Gagniez essaie par tous les moyens de poursuivre et de financer sa carrière, jusqu’au jour où un riche homme d’affaires lui fait une proposition délirante.
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« Calcaires » d’Antoine Rubin, La Veilleuse
Trois histoires qui s’articulent autour d’un massif de calcaire. Dans ce roman, Antoine Rubin nous emmène de la chaîne du Jura à Uranium City au Canada pour évoquer une montagne grignotée par une carrière, des squats transformés en immeubles et une ville dévastée par l’exploitation minière.
>> A lire également : « Calcaires » d’Antoine Rubin, la grande torpeur dans la montagne
ats/sc
Cette information sera traitée dans l’émission Vertigo du 20 août 2025.