Par
Julien Sournies
Publié le
20 août 2025 à 17h15
La propagation de cette maladie tropicale se poursuit en Isère. Alors que la commune d’Eybens, près de Grenoble, a fait face à un premier cas de chikungunya la semaine dernière, l’Agence régionale de santé (ARS) a informé la municipalité eybinoise de deux nouveaux cas autochtones avérés sur le territoire communal ce lundi 18 août.
Une opération de démoustication à venir
En conséquence, sur décision de l’ARS, une nouvelle opération de démoustication, menée par l’Entente interdépartementale de démoustication (EID), est programmée dans la nuit du jeudi 21 au vendredi 22 août.
« Les habitants concernés par cette opération de démoustication ont été informés par un flyer dans leurs boîtes aux lettres expliquant la conduite à tenir pendant et après le traitement », précise la mairie dans son communiqué.
L’objectif de ce traitement est de limiter les risques de transmission à d’autres personnes en éliminant les moustiques adultes, vecteurs du virus.
Ville d’Eybens
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Des cas autochtones
À noter qu’à l’instar du premier, ces deux nouveaux cas sont autochtones, c’est-à-dire que les personnes ont contracté le chikungunya en Isère sans s’être rendues dans une zone à risque.
L’ARS ajoute par ailleurs que les deux individus « ont été contaminés avant la première opération de démoustication ».
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Il s’agit donc à ce jour des 7e et 8e cas de chikungunya répertoriés dans la métropole de Grenoble. Pour rappel, les cinq autres cas ont été localisés à Claix.
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