• L’Unef a dressé un classement des villes françaises dans lesquelles il est le plus cher d’étudier.
  • Le syndicat étudiant observe que c’est à Paris et en Île-de-France qu’effectuer ses études est le plus coûteux.
  • Le coût des loyers vient en grande partie expliquer ces résultats.

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Rentrée scolaire 2025

Comme chaque année, l’Unef présente son classement des villes de France les plus chères pour les étudiants. Le syndicat étudiant a dressé un classement qui met en lumière les importantes disparités observées à l’échelle du territoire. Sans grande surprise, Paris reste la métropole où effectuer des études se révèle le plus coûteux. La capitale est suivie par plusieurs villes d’Île-de-France. 

Plus de 1.600 euros à débourser chaque mois

Pour étudier à Paris, un étudiant doit faire face à des postes de dépense considérables. La facture moyenne dépasse ainsi les 1.620 euros, soit plus que Nanterre, Créteil ou Saint-Denis,  où les montants oscillent entre 1.450 et 1.520 euros mensuels. L’Unef note qu’en France, le loyer moyen dans un logement Crous s’élève à 421,97 euros, tandis qu’il est de 609,60 euros dans le privé. Des chiffres revus à la hausse en Ile-de-France, puisque le loyer moyen dans le privé atteint 857 euros.

« Le loyer représente le premier poste de dépense des étudiant·e·s, donc la moindre augmentation de quelques euros a un impact très important sur leurs porte-monnaies » écrit l’Unef (nouvelle fenêtre). « Cette année, les étudiant·e·s logé·e·s dans le parc privé verront leurs loyers augmenter de 2,75% », tandis que ceux dans les logements à tarification Crous vont subir une hausse de 3,26%.

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Parmi les 23 villes les plus chères, on retrouve Lyon, Lille, Marseille, Montpellier, Strasbourg ou Toulouse. La Rochelle, Nantes ou Rennes figurent aussi dans ce classement, qui ne s’intéresse pas aux seules dépenses de logement. Le coût des transports ou de l’alimentation figure ainsi parmi les éléments pris en compte dans les calculs de l’Unef.

« Les écarts territoriaux continuent de se renforcer, transformant l’origine géographique en facteur déterminant de réussite universitaire », déplore l’Unef. « Entre les métropoles où se concentrent le plus grand nombre de formations et les territoires périphériques où l’offre universitaire se raréfie, la distanciation sociale ne fait que croître. » Le syndicat note que « cette géographie inégalitaire de l’enseignement supérieur contraint de nombreux·ses jeunes à partir de leur territoire d’origine, ajoutant aux dépenses nécessaires aux besoins fondamentaux, des frais de mobilité et de logement. »

TD