La Nouvelle-Calédonie fournit régulièrement des joueurs de grands talents au XV de France. Entourée de pays où le rugby est une religion, l’île d’Océanie est un des bastions du ballon ovale. Ces dernières années, certains des meilleurs joueurs des Bleus en sont les représentants, de Peato Mauvaka à Yoram Moefana en passant par Sipili Falatea.

Des premiers pas en commun

Le cas est également vrai pour les Bleues, où Manae Feleu, la capitaine, et sa petite sœur Teani, préparent actuellement la Coupe du monde en Angleterre. Pour Sud-Ouest, ces dernières sont revenues sur leurs premiers pas dans le rugby. Entraînés par leur père, elles y ont fait la rencontre d’un certain Yoram Moefana, comme le raconte l’aînée.

« J’ai commencé le rugby en moins de 11 ans. C’est à partir de ce moment-là que j’ai joué avec Yoram. On est de la même année, donc on a fait quelques catégories d’âge ensemble. Teani était un peu plus jeune mais on s’entraînait tous ensemble. Dans les îles, il n’y a pas vraiment d’entraînement en fonction de l’âge. »

Le centre de l’Union Bordeaux-Bègles, auteur d’une saison XXL, se rappelle bien de leur père :  « Je ne garde que de bons souvenirs de cette période. On s’entraînait tous ensemble, les filles et les garçons. Le père de Manae et Teani était notre premier entraîneur. Mais il ne faisait pas de distinction entre nous, et sûrement pas de favoritisme. » En pleine préparation avant la reprise de la saison de Top 14, Moefana aura sans doute un regard passionné sur le Mondial des Bleues.

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Pour résumer

Deux cadres du XV de France féminin se sont confiées pour Sud-Ouest sur leurs premiers pas dans le rugby en Nouvelle-Calédonie, aux côtés d’un certain Yoram Moefana. Le centre de l’UBB a débuté avec les soeurs Feleu.

Arnaud Déchelotte