ANALYSE – Le chancelier vient d’envisager, pour la première fois, le déploiement de troupes allemandes afin de garantir un possible cessez-le-feu en Ukraine.

Pour la première fois, Friedrich Merz a envisagé officiellement le déploiement de troupes allemandes sur le sol ukrainien. À la table de Donald Trump lundi soir, lors du débat sur les garanties de sécurité, le chancelier a pris la parole pour avancer ses pions sur le grand jeu diplomatique – « jusqu’à la question de savoir si nous devons éventuellement prendre des décisions soumises à mandat, qui doivent donc être prises par le Bundestag allemand ». Le message est à double détente. À l’international, il tente de pousser le président américain à s’engager au côté de la « coalition des volontaires » en crédibilisant la position de l’Allemagne. « Ce serait une anomalie que le pays le plus peuplé, qui est aussi la première économie du continent, ne participe pas directement aux efforts de paix », note un diplomate.

Merz contredit au passage son ministre des Affaires étrangères, Johann Wadephul, qui a pointé depuis le Japon le « risque de surcharge pour la Bundeswehr », à…

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Le Figaro

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