Cette adaptation en live action du dessin animé Disney est sortie au cinéma le 24 mai 2023.
Comme de nombreux dessins animés de Disney ces dernières années, La Petite Sirène a elle aussi eu droit à son adaptation en prises de vues réelles. Dans cette nouvelle version sortie en 2023, c’est le réalisateur Rob Marshall (Chicago) qui se trouve derrière la caméra. Si les anglophones ont pu s’enthousiasmer de la voix d’Halle Bailey en version anglaise, la version française est assurée par des comédiens de doublage bien connus.
C’est d’ailleurs une actrice qui double un autre personnage Disney qui prête sa voix à Ariel dans ce live action. Cerise Calixte a en effet incarné la sirène qui rêve de devenir humaine en VF. Ce nom vous dit logiquement quelque chose, puisqu’il s’agit de la comédienne qui a doublé le personnage de Vaiana dans le dessin animé Disney du même nom. Et oui, « Le Bleu lumière », c’est bien elle ! Vous reconnaitrez donc le timbre de voix de la chanteuse découverte dans The Voice en 2017 dans cette nouvelle version de « Partir là-bas ».
Les voix françaises de La Petite Sirène
Vous vous demandez qui sont les autres comédiens de doublage en version française ? Le goéland Eureka est joué par Dorothée Pousséo (connue pour être la voix française de Margot Robbie, mais aussi Vanellope dans Les Mondes de Ralph), tandis que c’est Jean-Michel Vaubien (Notre-Dame de Paris) qui joue le crabe Sébastien,Magali Bonfils (la mère Troll dans La reine des neiges) qui est Ursula, et Simon Faliu (Pinocchio en live action, Migration, Hôtel Transylvanie 2 et 3) qui incarne le poisson Polochon.
De son côté, le prince Eric est joué par Martin Faliu (qui a également doublé Jonathan dans le live action Blanche-Neige). Pour l’anecdote, ce dernier n’est autre que le fils de la comédienne Claire Guyot, elle-même comédienne de doublage qui a joué… Ariel dans la version animée de La Petite Sirène ! Enfin, Jérémie Covillault, voix française de Tom Hardy et Benedict Cumberbatch, incarne le roi Triton en français.
Synopsis – Ariel, sirène et fille du roi Triton, rêve de devenir humaine et de vivre une romance avec le beau Prince Eric qu’elle a sauvé de la noyade. Prête à tout, elle conclut un pacte avec la sorcière des océans Ursula : des jambes humaines en échange de sa voix. Il s’agit de l’adaptation en live action du film d’animation Disney sorti en 1989.
Si l’on s’en fie à l’avis de Rotten Tomatoes, le film décroche la note de 70% d’avis positifs sur une centaine de critiques, anglophones pour la plupart, qui sont dythirambiques. La performance de Halle Bailey en Ariel rêvant d’une « vie sur Terre loin de la mer », est largement saluée, qualifiée de « charmante » par Empire Magazine. L’actrice « livre une performance lumineuse et brille sans effort » note le Seattle Time, qui loue, notamment, sa prouesse vocale. Certains, comme la journaliste d’Arizona Republic, ne manquent pas de préciser que c’est « la meilleure » des dernières adaptations en live action de Disney.
Mais plusieurs critiques négatives, françaises pour la plupart, viennent adoucir ce concert de louanges. Cette adaptation en live action souffre en effet de la comparaison de son prédécesseur animé, surtout d’un point de vue esthétique. Pour Première, qui salue également la performance de l’actrice principale, « Rob Marshall se perd et nous perd, lui, dans une mise en scène insipide ». Franceinfo dénonce une version « aseptisée » et une esthétique « réaliste mais artificialisée par la technologie ». De son côté, Les Numériques salue les « modifications modernes et bienvenues », notamment dans les thématiques écologiques et la diversité développées, « qui se révèlent finalement accessoires, le film restant bien trop sage pour proposer une véritable relecture inspirée et enthousiasmante de son histoire ».