Londres a finalement jeté l’éponge : après plusieurs mois de controverses, le gouvernement britannique renonce à exiger d’Apple qu’il lui donne accès aux données stockées de manière chiffrées sur iCloud depuis les iPhone. S’appuyant sur une loi passée en 2016, l’UK Investigatory Powers Act, surnommée la « snooper’s charter » (la charte des fouineurs) par ses détracteurs, cette demande, lancée en février, s’était heurté à un net refus de l’entreprise à la pomme. Celle-ci a, en effet, depuis quelques années, fait de la protection de la vie privée de ses utilisateurs l’un de ses gros arguments marketing, ce qui l’a également conduite à se frotter au FBI. Elle avait en outre été vertement critiquée par plusieurs associations de défense des droits individuels, dont l’Electronic Frontier Foundation, Liberty et Amnesty International.