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Publié le 20/08/2025 22:44

Temps de lecture : 3min – vidéo : 4min

Toscane : à la découverte de Giglio, petit joyau de l’Italie

Toscane : à la découverte de Giglio, petit joyau de l’Italie
(France 2)

4min

Mercredi 20 août, le journal de 20 H vous emmène en Italie à la découverte d’un petit joyau au large de la Toscane. L’île de Giglio regorge de merveilles.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour le regarder en intégralité.

Quand il découvre pour la toute première fois l’île de Giglio, les yeux du voyageur sont souvent captivés par le petit port aux maisons colorées, ou par les criques où se jettent les eaux cristallines de la Méditerranée. Mais sur l’île au large de la Toscane, Clara Bacchione, elle, préfère les sentiers rocailleux de l’arrière-pays. La guide connaît les moindres secrets de l’épaisse garrigue qui couvre 90 % du territoire de Giglio. « Ce qui fait la beauté de l’île de Giglio, c’est vraiment la nature, ses sentiers et cette végétation méditerranéenne toujours verte », partage Clara Bacchione, guide du parc naturel « Archipel de la Toscane ».

Intégrée depuis presque 30 ans à un parc naturel, l’île a su conserver sa nature sauvage. « Il y a plein d’endroits très secrets sur l’île, on a l’impression parfois d’être très loin du monde », lance une touriste. Chaque année, environ 150 000 visiteurs débarquent à Giglio. Une affluence modeste pour une île de Méditerranée qui a longtemps cultivé une certaine discrétion jusqu’à ce 13 janvier 2012. Ce jour-là, parce que son capitaine a voulu frôler les côtes d’un peu trop près, le navire de croisière Costa Concordia s’échoue à quelques mètres du rivage. 32 personnes perdent la vie. Leurs noms s’affichent aujourd’hui sur une stèle à l’entrée du port.

Mais 13 ans après le naufrage, Giglio s’est relevée. Sur les innombrables rochers qui forment autant de plongeoirs vers la mer ou dans les ruelles étroites des villages, les 1 300 habitants de l’île ont retrouvé leurs habitudes. Et pour Antonio Di Cristina, qui dit quotidien, dit panficato. Le boulanger est le spécialiste de ce petit gâteau à base de figues qu’on ne fait que sur l’île et dont on se transmet la recette de génération en génération. « C’est idéal pour faire du sport. Parce que c’est vraiment une barre énergétique », précise le boulanger.

Sur les hauteurs de l’île de Giglio et les coteaux exposés au soleil couchant, Davide Chirici, jeune saisonnier, veille sur des vignes depuis quelques mois. Il s’agit domaine minuscule où l’on produit du vin blanc, sans machine, comme on le faisait à l’époque des Étrusques, il y a 3 000 ans. « On dit qu’on fait ici une viticulture héroïque parce que tout est fait à la main. Il n’y a pas le choix avec ces cultures en terrasse », note Davide Chirici.

L’été, des dégustations sont organisées sur le domaine. Ceux qui ont la chance d’y participer semblent aussi subjugués par le vin blanc fruité que par l’atmosphère incomparable des lieux. « On fait souvent des dégustations, mais jamais comme celle-ci. Ici, on est en totale communion avec le vin. Ce n’est pas une dégustation, c’est une immersion », note une touriste.

Comme tous les alcools du monde, le vin de Giglio est à déguster sans excès. Contrairement au paysage de l’île de Toscane, qu’on aimerait ne jamais devoir quitter.