Donald Trump, qui a reçu Volodymyr Zelensky lundi après s’être entretenu avec Vladimir Poutine vendredi en Alaska, souhaite désormais organiser un sommet entre les deux dirigeants, auquel le Kremlin est selon lui favorable.
Moscou envisage pourtant un tel sommet seulement dans la phase finale des négociations devant mener à un accord de paix. Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a indiqué mercredi que cette rencontre ne devait pas être précipitée pour qu’elle ne débouche pas sur une « détérioration de la situation ».
Pour mettre fin à son assaut, la Russie réclame notamment que l’Ukraine lui cède quatre régions partiellement occupées, en plus de la Crimée annexée en 2014, et renonce à intégrer l’Alliance atlantique.
L’Otan a de son côté réuni mercredi après-midi en visioconférence les chefs d’état-major de ses pays membres au sujet de l’Ukraine.
Mardi, M. Trump s’était dit prêt à ce que les Etats-Unis apportent un soutien militaire aérien en guise de garanties de sécurité à l’Ukraine en cas d’accord de paix avec la Russie, tout en excluant des soldats au sol, une mission dévolue aux alliés européens.
Pendant ce temps, sur le front, l’armée russe a poursuit sa progression. Elle a revendiqué mercredi la prise de trois nouvelles localités dans les régions de Donetsk (est) et de Dnipropetrovsk (centre-est), face à un adversaire moins nombreux et moins bien équipé.