(Atlanta) Tiger Woods aura de nouveau de l’influence dans l’univers du golf, mais cette fois-ci, ce sera sans ses bâtons.
Publié à 13 h 22
Doug Ferguson
Associated Press
Il a été nommé au poste de président d’un nouveau comité chargé de réformer le modèle compétitif des tournois du circuit de la PGA, mercredi.
Brian Rolapp, qui est devenu le premier président et directeur des opérations de l’histoire de la PGA il y a trois semaines, a annoncé que ce comité, composé de neuf membres, qui s’appellera le « Comité de l’avenir de la compétition », aura carte blanche pour proposer des changements qui respecteraient les traditions, sans devoir les suivre à la lettre.
« L’objectif est de définir le prochain chapitre de l’histoire du circuit de la PGA », a dit Woods dans une publication sur les réseaux sociaux.
Rolapp n’a pas offert plus de détails sur plusieurs enjeux, alors qu’il succède au commissaire sortant Jay Monahan, notamment sur l’avenir de la discipline, qui a subi une profonde fracture lorsque les Saoudiens ont investi massivement pour créer le circuit rival LIV et attiré de nombreuses têtes d’affiche.
Les négociations entre la PGA et le Fonds public d’investissement d’Arabie saoudite (PIF) sont au neutre, et Rolapp n’a pas donné l’impression que ce dossier faisait partie de ses priorités lorsqu’on lui a demandé s’il aimerait pouvoir offrir aux amateurs de golf plus de tournois où s’affrontent les meilleurs golfeurs de la planète.
« Je vais me concentrer sur ce que je peux contrôler, a dit Rolapp. J’estime que le meilleur groupe de golfeurs au monde se trouve sur le circuit de la PGA. De nombreuses statistiques tendent à le démontrer, allant des classements aux cotes d’écoute, peu importe. Je vais miser là-dessus, et tout renforcer.
« J’ajouterais que, jusqu’à un certain point, nous ferons tout en notre pouvoir afin de renforcer le circuit de la PGA, a-t-il poursuivi. Et je suis prêt à explorer toutes les options envisageables pour y parvenir. »
Woods, qui n’a disputé que 10 tournois sur le circuit de la PGA depuis son accident de la route survenu en février 2021 et qui est à l’écart du jeu depuis le début de la saison en raison d’une déchirure du tendon d’Achille, siège déjà sur le conseil d’administration de la PGA. De plus, son mandat n’a pas de terme.
Il mènera maintenant un groupe de cinq golfeurs qui siègent sur le conseil d’administration – Patrick Cantlay, Adam Scott, Camilo Villegas, Maverick McNealy et Keith Mitchell –, ainsi que trois autres personnes qui sont responsables de l’aspect commercial de l’entreprise. Parmi eux se trouve un dirigeant du baseball, Theo Epstein.
Rolapp n’essaiera pas de réinventer un sport qui a tenu son premier championnat en 1860. Il a indiqué que, parmi ses premières observations, après avoir passé deux décennies au sein de la NFL, il considère que le circuit de la PGA est une organisation solide qui a le vent dans les voiles.
« Ma principale observation, après avoir tout analysé, c’est que le circuit de la PGA est une organisation solide, bien qu’il reste beaucoup de pain sur la planche, beaucoup de choses à revoir afin de satisfaire nos partisans, nos golfeurs et nos partenaires commerciaux », a-t-il évoqué.
Rolapp a aussi déclaré que le comité sera guidé par la parité (il a concédé qu’elle existait déjà dans le golf), la rareté et la simplicité.