Comme toujours « l’univers » des formalités et des visas bouge en permanence. Retour sur les principales informations de ces derniers temps en la matière…

En Europe

Le passeport français reste toujours des plus intéressants pour voyager en 2025

C’est un classement qui se fait chaque année. À savoir celui des passeports offrant les meilleures opportunités de voyages sans visa à travers le monde, comptabilisées sur 227 destinations possibles de la planète.
Comme on peut s’en douter, à l’opposé évidemment des pays en guerre ou instables, l’Europe et des pays comme Singapour, le Japon ou la Corée du Sud trustent les premières places. Avec pour 2025, un passeport français qui même s’il n’est plus le meilleur au monde comme l’année passée demeure toujours dans le Top3 pour voyager, permettant de circuler dans 189 pays sans avoir besoin de visa tourisme.
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Du changements si vous avez prévu de vous rendre dans les îles anglo-normandes

Si depuis le Brexit passeport et maintenant autorisation électronique de voyage sont nécessaires pour se rendre au Royaume-Uni, les choses étaient jusqu’à présent différentes pour ce qui est des îles anglo-normandes pour lesquelles, dès lors que l’on arrive directement en ferry du territoire français, une simple carte d’identité est suffisante pour (maximum) une journée sur place. Or, cela devrait changer sous peu.
D’ici début 2026, Jersey et Guernesey ont prévu à leur tour de mettre en place leur propre système d’autorisation de voyage électronique. Un ETAs distinct de celui du Royaume-Uni qui nécessitera donc une demande à part de même que la possession d’un passeport pour se rendre sur place.
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Au Royaume-Uni, cela devient aussi compliqué pour les étudiants étrangers

C’est début 2020 que le Royaume-Uni est, avec son Brexit, sorti de l’Union Européenne. Depuis, pas mal de choses ont changé y compris pour les étudiants étrangers désireux d’aller suivre leurs cursus là-bas. Car parmi les conséquences, cela a impliqué la sortie du pays de ce fameux programme Erasmus qui permet aux jeunes européens d’aller poursuivre leur scolarité ailleurs avec certaines facilités, y compris pour ce qui concerne des frais d’inscription.
Du coup, avec des frais de scolarité qui ont explosé, la fin des bourses pour le Royaume-Uni, plus à la limite toutes les « nouveautés » en matière de formalités, étudier outre-Manche est devenu hors de prix et donc impossible pour de nombreux jeunes. À plus forte raison s’il s’agit de s’inscrire dans des universités de prestige comme Oxford ou Cambridge.

Conséquence : le nombre d’étudiants européens au Royaume-Uni a chuté de presque 40% depuis 2020 ! Notamment chez les Français pour qui la destination était pourtant depuis toujours la numéro un pour des études à l’étranger; ces derniers passant de 12 à 13 000 par an avant le Brexit à juste 1 600 ces dernières années.
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Aux Amériques

Pourquoi de plus en plus de Français installés au Québec risquent de quitter la province ?

C’est vrai que pendant longtemps la politique québécoise en matière d’immigration a plutôt été ouverte pour ce qui est des francophones, ne serait-ce que pour des raisons linguistiques. Mais les choses seraient visiblement en train de changer.
En cause ce fameux « Plan 2025-2027 » qui vise à stabiliser les admissions à moins de 1% de la population canadienne après 2027 et des résidents temporaires à 5% afin d’assurer une croissance gérée sur l’ensemble du territoire canadien. Des mesures qui touchent donc les nouveaux arrivants potentiels mais aussi tous ceux, français ou autres, déjà installés au Québec avec différents visas renouvelables. Et à la clé, une certaine incertitude pour beaucoup quant à un avenir sur place en cas de non prolongation du document ou de refus à une résidence permanente.

Quant à la solution, au delà d’un retour en arrière des autorités, si certains pensent quitter le pays, pour d’autres elle passerait plutôt par une émigration vers d’autres régions canadiennes où il serait plus facile alors d’obtenir un statut de « permanent ». Là où de nouvelles mesures pourraient à l’inverse augmenter les quotas de francophones dans ces provinces et territoires traditionnellement anglophones.
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Une nouvelle taxe pour les visiteurs étrangers en Basse-Californie

Ce n’est pas forcément la région la plus visitée du Mexique par les Européens, contrairement aux Nord-américains. Mais il n’empêche que les autorités de l’État de Basse-Californie ont décidé de mettre en place un nouvelle taxe pour tous les visiteurs étrangers qui séjournent plus de 24 heures dans cette longue péninsule située dans le prolongement de la « Californie américaine ».
Cette taxe touristique coûtera l’équivalent d’environ 25 US$ par personne et sera à régler avant d’arriver sur place aussi bien d’ailleurs par les airs, la mer que les quelques routes qui permettent d’y accéder depuis le reste du pays ou les États-Unis voisins. Officiellement celle-ci servira à générer des fonds pour renforcer la conservation de l’environnement naturel, le développement communautaire et les infrastructures touristiques locales
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Tout ce qui a changé ces derniers temps en matière de formalités pour les États-Unis

Jamais peut-être un pays n’aura autant revu les modalités d’entrée sur son territoire en si peu de temps que les États-Unis depuis le retour de Donald Trump à la présidence. Pas sûr d’ailleurs de s’y retrouver ou de ne pas en oublier quelques-unes. D’où ce petit récapitulatif…
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En Afrique

Faudra-t-il bientôt un visa pour se rendre au Sénégal ?

Alors que de plus en plus de pays simplifient les formalités pour leurs visiteurs, supprimant notamment l’obligation de visa, il s’en trouve quelques-uns qui font le cheminement inverse. Comme le Sénégal qui souhaiterait mettre en place un système de e-visa pour les ressortissants des pays n’appliquant pas de réciprocité au niveau formalités comme ceux de l’Union Européenne.
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Au Moyen-Orient & Asie-Pacifique

De plus en plus de nationalités exemptées de visa pour la Chine

C’est une bonne nouvelle pour tous les amoureux de la Chine. En effet, après avoir été dans un premier temps « expérimentale », la mesure consistant pour le pays à accueillir des visiteurs sans obligation de visa vient d’être prolongée et surtout étendue à de nouvelles nationalités. Cela maintenant pour 74 nationalités, dont tous les Européens et les Canadiens, et une durée de visite autorisée d’un mois sur place contre 15 jours auparavant.
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Belges, Luxembourgeois et Suisses désormais exemptés de visa pour le Vietnam

C’est souvent le meilleur moyen pour augmenter leur nombre, sinon faire revenir les touristes dans un pays. Assouplir les formalités, sinon même exempter de visa les visiteurs souvent originaires des principaux pays émetteurs. C’est ce que fait déjà depuis un certain temps le Vietnam qui vient de plus d’ajouter les Suisses, les Luxermbourgeois et les Belges à la liste des nationalités exemptées au moins jusqu’à l’été 2028. Quant aux Français , ils étaient déjà concernés par cette exemption.

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