Le président ukrainien a multiplié les déclarations autour de différents sujets comme la possible rencontre avec Vladimir Poutine, l’avancée de la Russie sur le terrain ou encore la position de la Chine dans le conflit.

Rencontre avec Vladimir Poutine, troupes russes dans le sud de l’Ukraine, Viktor Orban et le blocage de l’adhésion de l’Ukraine à l’UE, position de la Chine dans le conflit, nouveau missile…

Volodymyr Zelensky a multiplié les déclarations – faites mercredi mais qui étaient sous embargo jusqu’à jeudi matin – à un groupe de médias, dont l’AFP. Le Figaro fait le point sur la situation.


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La Suisse, l’Autriche et la Turquie pour accueillir une rencontre avec Poutine

Volodymyr Zelensky a assuré qu’une rencontre avec Vladimir Poutine sera possible après avoir déterminé les grandes lignes d’un accord avec les Occidentaux sur les garanties de sécurité pour l’Ukraine, mentionnant la Suisse, l’Autriche et la Turquie comme pays pouvant accueillir cette réunion.

«Nous voulons parvenir à une compréhension de l’architecture des garanties de sécurité d’ici sept à dix jours. Et sur la base de cette compréhension, nous avons l’intention d’organiser une réunion trilatérale» incluant le président américain Donald Trump, a précisé le dirigeant ukrainien.

«Nous estimons qu’il est juste (…) que la rencontre ait lieu dans une Europe neutre», a ajouté M. Zelensky. Tenir cette réunion à Budapest «n’est pas facile» vu le rapprochement entre la Hongrie et la Russie, a souligné M. Zelensky, qui a aussi exclu le choix de Moscou.

«La Russie masse des troupes dans le sud occupé de l’Ukraine»

Volodymyr Zelensky a également indiqué que «la Russie est en train de masser des troupes dans la partie occupée de la région de Zaporijjia , dans le sud de l’Ukraine, en vue d’une potentielle offensive».

Selon le dirigeant ukrainien, Moscou transfère vers cette zone ses forces depuis la région russe de Koursk.


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«La Chine ne peut pas être un garant de sécurité pour l’Ukraine»

La Chine ne peut pas être un garant de sécurité pour l’Ukraine face à la Russie, a jugé Volodymyr Zelensky, en évoquant le soutien de Pékin à Moscou.

«Premièrement, la Chine ne nous a pas aidés à mettre fin à cette guerre dès le début. Deuxièmement, la Chine a aidé la Russie en ouvrant le marché des drones». «Nous n’avons pas besoin de garants qui n’aident pas l’Ukraine», a-t-il ajouté.

«J’ai demandé au président Trump que Budapest ne bloque pas notre adhésion à l’UE»

Volodymyr Zelensky a aussi dit avoir demandé à Donald Trump de convaincre le chef d’État hongrois Viktor Orban de cesser de bloquer l’ouverture de négociations sur l’adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne.

«J’ai demandé au président Trump que Budapest ne bloque pas notre adhésion à l’Union européenne. Le président Trump a promis que son équipe y travaillerait».

L’Ukraine a testé avec succès un nouveau missile d’une portée de 3000 km

Enfin, Volodymyr Zelensky a expliqué que son pays avait testé avec succès un nouveau missile d’une portée de 3000 kilomètres appelé Flamingo, et dont la production de masse pourrait débuter au début de l’année prochaine.


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«Le missile a été soumis à des essais concluants. Il s’agit actuellement de notre missile le plus performant : il peut parcourir 3000 kilomètres», a-t-il dit. «D’ici la fin décembre ou en janvier-février, sa production de masse devrait être lancée», a-t-il poursuivi.