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Rédaction Lille

Publié le

21 août 2025 à 10h21

Quelques enfants regardent avec des grands yeux l’écran géant où est projetée la visite virtuelle du musée. Les adultes autour discutent joyeusement alors que l’inauguration du mini-muséum de quartier bat son plein. Une vingtaine de personnes est rassemblée dans les locaux de la compagnie du Tire-Laine alors que le musée d’histoire naturelle de Lille s’installe pour une dizaine de jours. Hervé Leteneur, en charge de la communication de la compagnie du Tire-Laine, montre une certaine fierté : « La compagnie a une tradition de faire plein de choses, et recevoir le musée ici, ça nous rend très heureux. » Les musiciens de la compagnie sont d’ailleurs en charge de la cérémonie de clôture, le 30 août.

Garder le contact avec le musée

Il n’y a pas tant de choses à voir du musée, seulement deux salles d’exposition, un écran pour la visite virtuelle dans le hall principal et la Chouette Ambassadrice. « Ce n’est pas tant les pièces, mais plus les nombreux ateliers », explique Hervé Leteneur. Jusqu’au 30 août, des activités sont organisées, surtout à l’intention des enfants, pour « garder le contact avec un musée que les Lillois aiment tant », ajoute Marie-Pierre Bresson, adjointe du maire à la culture.

Ces ateliers sont surtout composés d’initiations pour « développer la créativité et la curiosité ». La plupart sont déjà complets, mais il est possible de réserver les dernières places. Tout est gratuit. « Il s’agit d’un concentré du musée », complète Judith Pargamin, la directrice du musée d’histoire naturelle de Lille. « Cela montre la diversité des collections avec des objets qui viennent de nos fonds, et ils ne sont généralement pas visibles dans le musée, seulement pour des sorties comme celle-ci. »

Un point sur les travaux

L’adjointe au maire et la directrice en profitent pour faire un point sur les travaux du musée, qui ont pris du retard. Ils devraient reprendre en fin d’année. À l’intérieur, c’est tout un défi logistique : « C’est un bâtiment utilisé depuis 150 ans pour entreposer des pièces de collection », rappelle Judith Pargamin. « Il faut déplacer tous les objets de l’aile droite, puis tout remettre dans celle de gauche quand on fait les travaux dans celle-ci. » C’est 450 000 objets conservés qu’il faut transporter d’un bout à l’autre.

Pour Marie-Pierre Bresson, c’est important de garder du lien avec le musée. « Les Lillois apprécient énormément ce musée. Ce genre d’action permet de garder le contact, mais aussi de montrer les transformations. »

La Chouette Ambassadrice continuera de virevolter encore, mais d’autres partenariats comme avec la compagnie du Tire-Laine restent incertains.  » Nous sommes énormément sollicités, explique la directrice du musée, sauf que nos équipes travaillent sur ça, mais aussi préparent les toutes nouvelles expositions à la réouverture… c’est frustrant de ne pas pouvoir répondre à toutes les demandes.

Dimitri Petit

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