Soft Core, est un roman de Britanny Newell. « Il y est question de strip-tease, de travestissement et de solitude à San Francisco. De comment être soi quand on est le fantasme des autres ». Alors qu’Autorité d’Andrea Long Chu est un recueil d’essais « subversifs sur l’art, le pouvoir et l’époque, dans lequel l’autrice racisée évoque sa transidentité et se demande ce qu’on fait des politiques littéraires à l’heure des politiques identitaires ».

Ces deux livres sont à paraître le 27 août aux éditions Pauvert. Leur nouveau directeur littéraire Clément Braun-Villeneuve, 33 ans, a commencé à la presse de JC Lattès (Le Masque) puis de Michel Lafon. « J’ai des affinités avec le catalogue historique de Pauvert, l’un des plus beaux de la littérature française. Je suis un lecteur attentif de Bataille, de Sade, de Pauline Réage également. »

À venir, Jean-Éric Boulin, José Ando et le prochain Esther Teillard

Clément Braun-Villeneuve a déjà publié chez Pauvert en janvier Carnes, texte plein de sexe et de rage de la jeune marseillaise Esther Teillard, qui a connu un joli succès critique et s’est vendu à près de 3 500 exemplaires. Il se veut « un éditeur qui a une sensibilité de gauche, capable de prendre en charge les questions de l’ambiguïté, de l’hétérogénéité, du prêt à penser et les zones grises. »

En janvier, il sortira le prochain livre de Jean-Éric Boulin. Puis, en mars, José Ando, romancier japonais qu’il a déjà publié par deux fois chez Fayard. « Métisse, noir et homosexuel, dont le prochain livre DTOPIA (prix Akutagawa, le Goncourt nippon) est un roman sadien sur une émission de dating. »

Clément Braun-Villeneuve espère également republier des textes du fonds comme Pauvert l’avait fait avec Georges Darien, Boris Vian, ou même le Littré, et cherche les bons préfaciers. Alors que pour la rentrée 2026, se prépare déjà le prochain roman d’Esther Teillard.