Il y a des retrouvailles qui font plaisir… et d’autres qui coûtent cher. C’est exactement ce qui est arrivé à Damon Fryer, créateur de la chaîne Daily Driven Exotics (DDE), lorsqu’il a remis la main sur l’une de ses anciennes voitures les plus emblématiques : la Lamborghini Huracán surnommée « Tire Slayer ».
Une Lamborghini oubliée pendant deux ans
Cette Huracán, qui a largement contribué à la notoriété de la chaîne DDE sur YouTube, avait disparu des radars depuis plus de deux ans. Stockée dans un atelier près de Nashville, elle n’avait plus tourné une roue depuis. Poussiéreuse, démontée par endroits, elle semblait à la retraite après une carrière mouvementée faite de drifts, de burnouts et de modifications extrêmes.
Premier démarrage : un échec
Devant les caméras, l’équipe a tenté un premier démarrage. Résultat ? Rien de concluant. Le moteur (déjà remplacé par un moteur de R8 au cours de sa vie) refusait obstinément de reprendre vie. Après une recharge de batterie, une deuxième tentative a fini par donner signe de vie… mais pas vraiment rassurant : le V10 toussait, crachait de la fumée noire et tournait sur quelques cylindres.
Grosse facture pour une Lamborghini à l’agonie
Au-delà des fumées inquiétantes, les voyants d’alerte se sont multipliés : transmission, injection, électronique… tout semblait crier à l’abandon. Même lors d’un court essai dans la cour, la voiture peinait à avancer correctement, multipliant les bruits suspects et les secousses.
Un constat sans appel : pour redonner vie à cette Huracán, il faudra investir une somme colossale. Entre le remplacement des injecteurs, la remise à niveau complète de l’électronique moteur, les réparations de transmission et la remise en état esthétique, la facture pourrait rapidement dépasser, selon les premières estimations, les 100 000 $.
Faut-il sauver à tout prix la « Tire Slayer » pour son histoire et son aura auprès des fans, ou tourner définitivement la page ? Damon semble partagé. D’un côté, la voiture est un symbole fort pour sa communauté. De l’autre, le coût astronomique et l’état mécanique actuel rendent le projet difficile à justifier.