Le Supersevens ? C’est la vitrine du rugby à 7 en France : une compétition créée en 2020, disputée en trois étapes (Mont-de-Marsan, Dax et Pau), où les clubs du Top 14 s’affrontent lors de matchs de 14 minutes, une avalanche d’essais, et un public qui enchaîne près de trente rencontres en une seule journée.
C’est dans ce décor que le Rugby Club Toulonnais a signé une entrée remarquée cet été. Avec l’aide des South Sevens, structure amateure (mais de facto composée presque uniquement de professionnels) de rugby à 7 et basée à Manosque, le RCT a terminé 8e de la première étape. « En comparaison des résultats des années précédentes, c’était quand même plutôt positif « , résume Mathieu Selmi-Etienne, à la fois joueur et coordinateur des South Sevens. « Sur les dernières années, le RCT finissait souvent entre 12e et 16e. Là, on finit huitième, on gagne le premier match, donc on se qualifie pour les quarts de finale. »
« On est moitié-moitié »
Pour franchir un cap, Toulon a intégré six joueurs venus des South Sevens : Dylan Chantreau, Tom Balerin, Théo Trémeau, Antoine Cavallini, Younes Hou et Selmi-Etienne lui-même. « On est en partenariat avec Toulon », explique-t-il. « Ainsi, il y a six joueurs des South Sevens, dont moi. En 2023, il y avait 13 joueurs de Toulon et 2 joueurs extérieurs. Là, on est huit joueurs extérieurs, passés par les South Sevens. »
« L’objectif, c’est Paris »
Basés en camp d’entraînement à Soustons, les Toulonnais préparent les deux prochaines étapes, à Dax puis à Pau. « C’est un endroit qui est top. Comme ça, on s’acclimate, on n’est pas loin de Dax ni de Pau. On a un complexe pour s’entraîner qui est top, avec la salle de muscu, plusieurs terrains… », décrit Selmi-Etienne.
L’ambition est claire : accrocher la grande finale en février 2026 à l’Arena de Paris-La Défense. « Pour l’instant, on est huitièmes, donc on est à la limite. On sait qu’on peut faire mieux. » L’objectif à Dax ce samedi ? Rester dans les huit premiers.