CRITIQUE – Des tableaux sombres des débuts aux grandes compositions de plein air exaltant la couleur, 70 œuvres retracent le parcours du maître de l’abstraction lyrique à la Villa des Roches brunes.
Après Gérard Garouste, l’artiste de la figuration qui fut exposé avec Élisabeth, à Dinard, place cette année à Olivier Debré (1920-1999), le représentant de l’abstraction lyrique qui traduit puissamment en peinture nos émotions. Au cœur de l’avant-garde aux côtés de Nicolas de Staël, Serge Poliakoff, Gérard Schneider et Pierre Soulages, ce fils du Pr Robert Debré et frère de l’ancien premier ministre Michel Debré appartient à l’époque de l’immédiate après-guerre. Du sombre des débuts, il passe à la lumière, avec des toiles spontanées, vibrantes de couleur. Celles que les collectionneurs apprécient le plus.
C’est sur les bords de Loire qu’Olivier Debré a cultivé le miracle de cette peinture en plein air, dans un corps-à-corps avec les éléments de la nature. Cette révolution a lieu après sa rencontre aux États-Unis, fin 1950, début 1960, avec les maîtres de l’expressionnisme abstrait américain et notamment Rothko. Une photo le montre posant ses immenses toiles blanches à même le sol. Il les…
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