L’ancien premier ministre, qui prépare un projet pour l’élection présidentielle de 2027, fait plancher son parti sur une gestation pour autrui encadrée et non-lucrative. Une proposition en rupture avec les règles bioéthiques qui l’interdisent en France.
Gabriel Attal est prêt à franchir une «ligne rouge» fixée par Emmanuel Macron. D’ici à la fin de l’année, le numéro un des députés et du parti Renaissance attend des propositions de sa formation sur une potentielle légalisation de la gestation pour autrui (GPA). Il n’exclut pas d’intégrer à son projet présidentiel, en vue du scrutin de 2027, ce changement bioéthique défendu principalement à gauche. «Nous évoquerons la légalisation de la “GPA éthique” lors d’une “convention thématique”», a indiqué son entourage jeudi, lors d’un échange avec la presse.
En la déclarant «éthique», l’ancien premier ministre insiste pour l’encadrer : il plaide pour que les choix soient éclairés et ne souhaite pas tomber dans un système lucratif, ce qui n’ouvrirait la voie qu’à des rémunérations faibles. Il observe que des couples homosexuels y ont recours à l’étranger, mais aussi des couples hétérosexuels, pour des raisons de santé ou d’infertilité. «La “GPA éthique” est au cœur d’un enjeu de société très…
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