REPORTAGE – Une opération coup de poing impliquant 120 policiers municipaux a eu lieu le 15 août pour freiner le commerce illégal de souvenirs au pied de la dame de fer. Dix mètres cubes de marchandises ont été saisis.
Ce mercredi d’août, c’est la foule près de la tour Eiffel, malgré la grisaille. Des touristes venus du monde entier flânent sur le pont d’Iéna, qui relie le Trocadéro et la dame de fer, l’un des monuments payants les plus visités au monde avec 7 millions d’entrées annuelles.
Effet JO oblige, de nombreux badauds font la queue pour se prendre en photo devant les anneaux olympiques. Autour d’eux, des dizaines de vendeurs à la sauvette proposent des souvenirs en tout genre. Certains refusent poliment, d’autres sont contents d’emporter avec eux un petit bout de France « made in China ». C’est le cas d’Ergal, un Turc venu d’Izmir avec sa femme et leurs trois enfants. Il achète une petite tour Eiffel pour chacun d’entre eux, des porte-clés ainsi que des magnets pour un total de 30 euros. Une bonne affaire pour Samba, le vendeur. Mais ce Gabonais d’une trentaine d’années est sur le qui-vive. La police pourrait le prendre en flagrant délit, lui confisquer son butin ou l’interpeller. « C’est…
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