De manière générale, la vaccination contre le cancer fonctionne sur le même principe qu’un vaccin « classique ».
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DÉCRYPTAGE – Une équipe américaine est parvenue à augmenter la survie d’un sous-groupe de patients porteurs de mutations génétiques grâce à un vaccin qui les cible spécifiquement.

Les vaccins thérapeutiques contre le cancer ne cessent de convaincre, et pourraient bientôt s’imposer dans l’arsenal des traitements anticancéreux. Si cette approche est encore expérimentale, les résultats prometteurs de divers essais cliniques, dont ceux de phase II présentés à l’Asco pour le cancer de la peau, ont conduit de nombreuses équipes à tenter de décliner l’approche à d’autres types de cancer. En dernière date, un vaccin américain qui cible les mutations du gène Kras dans le cancer du pancréas et du colon, a permis d’augmenter la survie dans un premier essai mené chez une poignée de patients. « Les résultats sont précoces, mais l’approche a du potentiel », estime Olivier Lantz, directeur du laboratoire d’immunologie clinique de l’hôpital de l’Institut Curie à Paris.

De manière générale, la vaccination contre le cancer fonctionne sur le même principe qu’un vaccin « classique » : on introduit dans l’organisme une petite partie inoffensive de l’agent à combattre -…

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Le Figaro

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