Ce soir de juin 2024, Raphaël Glucksmann balade ses doutes sur les quais du canal Saint-Martin. Faut-il rejoindre le Nouveau Front populaire, avec les socialistes, les écologistes et les insoumis ? Comment sceller une alliance législative avec Jean-Luc Mélenchon après les affrontements de la campagne européenne ? N’a-t-il pas cessé de répéter qu’il y avait deux gauches : la leur, et la sienne ? S’interroge-t-il lorsqu’une jeune fille à vélo s’exclame : «Il y a Mélenchon !» Sur le quai d’en face, le chef des insoumis est en train de discuter avec la députée Sophia Chikirou. Quelques jours plus tard, ils seront tous réunis derrière la même bannière. Une alliance forcée vite enterrée.
Un an plus tard, les deux hommes prennent en étau le reste de la gauche, qui défend une candidature co