l’essentiel
Un jeune homme de 21 ans a été tué à l’arme blanche vendredi matin à Rennes, près d’un point de deal. Des témoins rapportent avoir vu un groupe d’une dizaine de personnes le poursuivre peu avant les faits. Blessée aux jambes et à la poitrine, la victime n’a pas survécu.
Il n’aura pas survécu à ses blessures. Un jeune homme a été tué vendredi 15 août à Rennes (Ille-et-Vilaine). La victime, âgée de 21 ans, a reçu plusieurs plaies à l’arme blanche.
Les faits se sont visiblement déroulés à proximité d’un point de deal. Les policiers ont été appelés vers 5 h du matin pour intervenir dans le quartier de Maurepas. Sur les lieux, un homme inanimé et ensanglanté avait été découvert par des passants, a précisé dans un communiqué le procureur de la République adjoint, Jean-Marie Blin.
Les secours n’ont pu ranimer l’homme qui présentait des plaies par arme blanche notamment aux jambes et à la poitrine, selon le procureur.
Poursuivi
La victime, demeurant dans l’agglomération rennaise, avait déjà été mise en cause dans des affaires liées au trafic de drogue. « Les constatations sur la scène de crime permettent de supposer que les faits sont en lien avec l’activité d’un point de revente de stupéfiants proche du lieu de découverte du corps », souligne le procureur adjoint.
À lire aussi :
DECRYPTAGE. Trafic et consommation de cocaïne : la France face à un « tsunami blanc »
Quelques instants avant leur intervention, les services de police avaient reçu un appel signalant qu’un homme était poursuivi par une dizaine d’autres personnes. Un voisin aurait entendu quelqu’un crier « tue-le, tue-le », précise-t-il.
Selon Ouest-France, la victime a été mortellement blessée au niveau du centre commercial Gros-Chêne, un point de deal bien connu du quartier de Maurepas, et a parcouru 200 mètres jusqu’à une station de métro voisine en laissant derrière elle une traînée de sang. C’est « dans une mare de sang » que des passants ont découvert le jeune homme avant d’appeler les secours, selon une source policière. La Division de la criminalité organisée et spécialisée (DCOS, ex police judiciaire) a été saisie de l’enquête.