Volodymyr Zelensky, a estimé jeudi 21 août qu’une rencontre avec Vladimir Poutine serait possible en échange de garanties de sécurité. Le président ukrainien a ajouté qu’elle pourrait avoir lieu en Suisse, en Autriche ou en Turquie.
23:34 – Trump en saura plus « dans les deux prochaines semaines »
Lors d’une interview téléphonique jeudi 21 août, Donald Trump, qui veut rassembler Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine lors d’une réunion trilatérale, a indiqué qu’il en saurait plus sur les chances de paix en Ukraine « dans les deux prochaines semaines ». « Après cela, nous devrons peut-être adopter une approche différente », a confié le président des États-Unis dont les propos ont été rapportés par Le Figaro.
21:50 – Quel pays pour une éventuelle rencontre entre Poutine et Zelensky ?
Une rencontre entre Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky pourrait avoir lieu après un accord sur les garanties de sécurité, a indiqué le président ukrainien. Mais le lieu de cette rencontre reste très incertain. En effet, le président russe est sous le coup d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale et pourrait être arrêté dans les États signataires du Statut de Rome. Franceinfo fait le point sur les pays candidats. Ainsi, Vladimir Poutine a suggéré que les discussions soient organisées à Moscou, mais le président ukrainien a rejeté cette idée. De son côté, Emmanuel Macron a suggéré Genève, en Suisse, un pays neutre qui accueille le siège européen des Nations unies, mais cette option pourrait être écartée par la Russie.
Les négociations pourraient également avoir lieu en Turquie, qui a abrité à trois reprises des négociations entre des représentants de Kiev et Moscou depuis le mois de mai. L’Autriche est une solution envisagée par Volodymyr Zelensky. Pays membre de l’UE, mais pas de l’Otan, elle entretenait auparavant de bonnes relations avec la Russie. Enfin, la Hongrie serait le choix privilégié par les États-Unis pour une éventuelle réunion trilatérale entre Donald Trump, Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky. Pour le président ukrainien, cela ne serait « pas facile » au vu du rapprochement entre la Russie et la Hongrie.
20:48 – Volodymyr Zelensky accuse Vladimir Poutine de vouloir se « soustraire » à une rencontre
Lors de sa prise de parole quotidienne sur les réseaux sociaux, jeudi 21 août, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé que la Russie envoyait des « signaux indécents ». « Ils essaient de se soustraire à la nécessité d’organiser une réunion » avec le président russe, Vladimir Poutine, a-t-il affirmé. Pour une rencontre avec son homologue russe, le président ukrainien a mentionné la Suisse, l’Autriche ou la Turquie, demandant une « Europe neutre ». Il a ainsi écarté la Hongrie, restée proche du Kremlin.
19:25 – Des options militaires élaborées par des chefs d’état-major
Dans un communiqué publié jeudi 21 août, le porte-parole de l’état-major interarmées, Joseph Holstead, a indiqué que « les chefs d’état-major ont élaboré des options militaires afin de soutenir les négociations visant à instaurer une paix durable en Europe » après une réunion mardi 19 et mercredi 20 août à Washington. Ces options seront présentées « aux conseillers à la sécurité nationale de chaque pays afin qu’ils les examinent dans le cadre des efforts diplomatiques en cours », a-t-il précisé. Le Monde rappelle que les positions de la Russie et de l’Ukraine restent opposées, notamment sur la question des territoires ukrainiens occupés et sur les garanties de sécurité que Kiev négocie.
15:19 – Zelensky et l’Ukraine n’ont « pas besoin » de la Chine comme garant de sécurité
Ce jeudi, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a exclut la Chine comme garant de sécurité en vue d’un potentiel accord de paix avec Moscou. « Premièrement, la Chine ne nous a pas aidés à mettre fin à cette guerre dès le début. Deuxièmement, la Chine a aidé la Russie en ouvrant le marché des drones (…) Nous n’avons (donc, ndlr) pas besoin de garants qui n’aident pas l’Ukraine », a-t-il lancé, des propos relayés par l’AFP.
14:59 – La France fustige « l’absence de volonté de la Russie de s’engager » pour la paix
« Alors que la Russie se dit prête à négocier, elle poursuit dans le même temps ses attaques meurtrières sur le territoire ukrainien, lançant 574 drones et 40 missiles sur des zones résidentielles (…) Ces attaques, les plus massives depuis un mois, illustrent l’absence de volonté de la Russie de s’engager sérieusement en faveur de pourparlers de paix. Elles témoignent une fois de plus de la nécessité de mettre fin aux tueries, et donc de la nécessité de maintenir et de renforcer la pression sur la Russie », déplore ce jeudi 21 août le ministère des affaires étrangères français, dans un communiqué.
14:54 – Le déploiement d’un contingent européen en Ukraine serait « inacceptable », prévient Moscou
« Une intervention étrangère sur une partie du territoire ukrainien (…) serait totalement inacceptable pour la Russie (…) Le régime ukrainien et ses représentants montrent de toute évidence qu’ils ne sont pas intéressés par un règlement juste et durable », a déclaré ce jeudi, le ministre russe des affaires étrangères, Sergueï Lavrov.
12:13 – Zelensky réclame « des sanctions fortes » contre Moscou
« La nuit dernière, l’armée russe a battu l’un de ses records les plus fous. Elle a ciblé des infrastructures civiles, des immeubles résidentiels et notre population (..) Une grande partie a été interceptée, mais malheureusement pas la totalité », déplore sur X, Volodymyr Zelensky. « Les Russes ont mené cette attaque comme si rien n’avait changé, comme si aucune action mondiale n’était menée pour mettre fin à cette guerre (…) Cela exige une réponse. Moscou n’a toujours pas manifesté sa réelle intention d’engager des négociations de fond pour mettre fin à cette guerre. Il faut faire pression. Des sanctions fortes, des droits de douane élevés », propose le président ukrainien ce jeudi.