C’est un geste emblématique : la décision de la romancière irlandaise à succès Sally Rooney, annoncée mi-août, de verser une partie de ses droits d’auteur au collectif Palestine Action, groupe de désobéissance civile propalestinien interdit au Royaume-Uni en raison de ses actions contre les usines d’armement. Le choix de l’autrice, tout en l’exposant à des poursuites judiciaires en vertu de la loi sur le terrorisme, témoigne de la mobilisation croissante des artistes britanniques contre la guerre à Gaza. Fin mai déjà, près de 380 auteurs ont signé une tribune outre-Manche pour dénoncer le « génocide » dans l’enclave palestinienne. Parmi eux, Zadie Smith, Ian McEwan, Elif Shafak…
Cet article est réservé aux abonnés
Vous souhaitez lire la suite ? Abonnez-vous sans engagement à notre offre numérique