Avant le match à Troyes, samedi 23 août, à 14 h, l’attaquant de Montpellier a évoqué son rôle avec une aspiration plus collective qu’individuelle.
Est-ce que vous pouvez nous expliquer votre arrivée à Montpellier et qu’est ce qui l’a motivée ?
J’avais discuté avec le coach, il y a un moment déjà, avant la reprise et je pense que c’était un bon projet pour moi d’arriver dans ce club-là. Son discours m’a conforté dans mon choix. J’avais des options plus exotiques ou plus financières, mais j’ai préféré rejoindre ce projet-là et je suis content.
Il m’a expliqué un peu sa philosophie de jeu, j’ai bien aimé, et aussi le feeling que j’ai eu avec lui, c’est surtout la première impression qu’il m’a donnée, qui m’a plu.
Comment se passe votre adaptation ?
Elle se passe bien. Au début c’était un peu compliqué avec la chaleur mais il fallait passer par cette étape-là. Les gars sont cool dans l’équipe, il y a des joueurs d’expérience et de très bons éléments, c’est assez facile de s’adapter.
Avec Caen, vous n’êtes jamais arrivé à monter en Ligue 1, est-ce quelque chose que vous venez chercher ici ?
Dans un premier temps, je viens dans le club, dans l’équipe, pour essayer d’apporter tout ce que j’ai pu vivre dans ce championnat-là. Après, parler de montée aujourd’hui… On verra là où on se situe à deux ou trois mois de la fin.
Comment vous servez-vous de votre expérience en Ligue 2 au quotidien vis-à-vis du groupe ?
J’essaye juste d’aider les gars à appréhender les matches. On est plusieurs dans ce cas-là, il y a Julien Laporte aussi, qui a l’expérience de la Ligue 2. C’est un tout autre championnat que la Ligue 1 dans l’impact et dans l’intensité. Il y a moins de temps et c’est beaucoup de duels. Ça attaque beaucoup en fait, il n’y a pas trop de pauses dans les matches, ça se rend coup pour coup et c’est ça le plus compliqué.
Vous êtes le meilleur buteur en activité en Ligue 2, le saviez-vous ?
J’en ai entendu parler à deux ou trois jours de la reprise, mais ce n’est pas des trucs que je regarde forcément. Après, il faut bosser tous les jours et les 72 buts c’est déjà du passé. Il faut que je me concentre sur le futur et sur les buts que je peux encore mettre.
« Je me concentre plus à être bon dans le jeu »
Vous n’avez pas marqué depuis début janvier, est-ce que cela vous pèse ?
Ça me manque. C’est toujours mieux de marquer des buts. Après, je me concentre plus à être bon dans le jeu, utile pour mon équipe et les buts viendront par la suite.
Le fait d’aider l’équipe, surtout dans mon registre, aider l’équipe à ressortir, à garder des ballons plus haut, ça me donne plus d’opportunités pour avoir des situations et marquer des buts.
Qu’est-ce que le coach vous demande dans le jeu ?
Il me demande de rester plus dans l’axe pour fixer les défenses. Mais sinon, dans mon jeu dos au but, ça reste la même chose.
Est-ce que la victoire au Mans a fait du bien au groupe ?
Oui, ça a fait du bien surtout avec le scénario du match où on marque comme ça, sur une fin de match et sur l’une des dernières actions. Ça a créé des émotions et tout le monde avait le sourire.
Détaillez-nous votre action qui amène au but vainqueur
C’est mon rôle d’y croire jusqu’au bout. Quand on est attaquant, on doit jouer les situations jusqu’au bout. J’y crois et surtout Junior (Ndiaye, NDLR) aussi de l’autre côté qui part de loin, y croit aussi. Il a confiance en moi et se dit que je peux peut-être faire la différence pour le servir et c’est ce qui s’est passé.