Après les transformations réussies de Fort Rouge, Longepierre ou encore François Nardi, c’est au tour du groupe Brusquet d’intégrer ce projet durable et éducatif de revégétalisation des cours d’école.

Le gros des travaux a d’ailleurs débuté dans l’école Bruquet pendant la trêve estivale, dans la continuité du chantier Jules Muraire. Et devraient s’étaler encore sur plusieurs mois. Donc il va falloir encore attendre un petit peu pour que les minots profitent des nouveaux aménagements.

Mais dès la rentrée 2026, promis, élèves et enseignants vont pouvoir découvrir une cour réellement transformée, pleine de promesses. Avec pour commencer, puisque le sujet a été au cœur des préoccupations tout l’été, la résorption des îlots de chaleur en allant chercher la terre sous le goudron.

Le projet s’inscrit dans une politique ambitieuse de désimperméabilisation des sols dans les 84 écoles de la ville. La priorité ayant été donnée aux, comme ici, cours dites « plancha », puisqu’on y cuit littéralement lorsque le thermomètre grimpe. Il est donc tout à fait normal que Brusquet figure parmi les établissements ciblés en priorité, d’autant que sa situation géographique n’est déjà pas des plus satisfaisantes. Elle borde en effet le prolongement à deux fois trois voies de l’autoroute A57, avec un flux de circulation automobile très important, et les conséquences directes induites. Même si la vitesse est limitée ici à 50km/h.

Concernant la méthode, à l’instar du processus déployé à Fort Rouge, les équipes du Caue (Conseil d’architecture et d’urbanisme) Var travailleront en concertation avec les élèves, les enseignants, les services municipaux et les parents.

Désimperméabilisaion des sols

Avec des ateliers de maquettes, séances de dessin, réunions de restitution : le futur espace sera co-construit avec une participation forte des citoyens en devenir, à la conjonction des désirs exprimés et de leurs faisabilités. Selon les retours des projets antérieurs, on peut s’attendre à une palette variée : zones de détente ombragées, potagers ou vergers d’école, cabanes en bois, amphithéâtres extérieurs et terrains multisports colorés favorisant l’inclusion et la mixité. Et donc à « la diminution des conflits entre les élèves », comme le soulignait la directrice de Longepierre, dû à un meilleur partage de l’espace. En prime aussi, une meilleure gestion des eaux pluviales et un gain en biodiversité. Pour mémoire, la ville a investi près de 2,2 millions d’euros ne serait-ce que pour les seuls projets menés en 2024.

Une bonne dynamique donc, mais si les défis climatiques et urbains sont gigantesques.