L’affaire s’est déroulée ce jeudi 21 août, dans le sud du département des Pyrénées-Orientales. Un groupe de 150 jeunes vacanciers israéliens s’est vu refuser l’accès à un parc de loisirs de Porté-Puymorens par le gérant de la structure.
L’homme de 52 ans aurait justifié ce refus d’accès « en raison de ses convictions personnelles », a indiqué le parquet de Perpignan. Inconnu des services de police, il a été arrêté puis placé en garde à vue pour « discrimination fondée sur la religion dans le cadre de l’offre ou de la fourniture d’un bien ou d’un service ».
Sa décision est d’autant plus incompréhensible que le groupe de 150 jeunes vacanciers israéliens, âgés de 8 à 16 ans et en séjour en Espagne, disposait d’une réservation effectuée de longue date.
Le groupe a finalement modifié son programme et s’est rendu, à bord de trois bus, sur un autre site en France, où la sécurité est assurée par la gendarmerie. « Aucun incident n’a été signalé à ce stade », a précisé le parquet ce jeudi en fin de journée.
Le gérant du parc, s’il est poursuivi pour ce délit est passible d’une peine maximale de trois ans d’emprisonnement. Une enquête de flagrance a été ouverte et confiée à la brigade de recherches de Prades.
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