Le Parti communiste français organise son université d’été à Montpellier à partir de ce vendredi 22 jusqu’au dimanche 24 août, rassemblant près d’un millier de militants. Trois jours de débats, ateliers et formations sont prévus, avec une large place accordée aux municipales de 2026. Explications avec Clara Gimenez, membre du conseil national du PCF et conseillère municipale de Montpellier
Est-ce une fierté d’organiser l’université d’été du Parti communiste à Montpellier ?
Pour nous, c’est un défi d’organisation, mais c’est aussi une grande fierté de pouvoir accueillir dans la ville un millier de communistes pendant trois jours. C’est toujours un moment très fort et très sympa en termes de fraternité.
Comment se prépare un rendez-vous comme ça ?
Déjà très en amont avec les équipes locales et nationales de l’organisation. Les équipes nationales prennent en charge toute la question politique de l’organisation et organisant les ateliers, les conférences et trouvent des invités de marque. La partie locale, composé d’une cinquantaine de personnes, s’occupe d’organiser la tenue d’un bar et l’organisation d’un repas fraternel.
Que va-t-il se passer durant trois jours ?
On va se former, débattre sur des sujets. On va se rencontrer et échanger parce que c’est ça aussi des universités. Ce sont des temps officiels, mais c’est aussi tout ce qui se passe au comptoir et tout ce qu’on peut se dire et partager comme expérience, comme sujet de débat entre camarades.
« Il y a un jeu dangereux de la part de certains »
Avec le sujet des municipales en tête…
Oui, il y a un paquet d’ateliers qui vont débattre de la question des municipales. Il y a la question des alliances mais ce qui va être très intéressant pendant ces trois jours, ce sont les partages d’expériences, les thématiques sur lesquelles les élus communistes peuvent être utiles pour porter un certain nombre de sujets politiques dans des majorités, que ce soit à direction communiste ou dans des majorités plurielles.
Avec l’exemple de Montpellier ?
Oui mais il y aura d’autres exemples, je pense aux camarades de Vénissieux ou de Villejuif qui dirigent leur ville. C’est dans cet échange qu’on arrive à construire aussi un certain nombre d’idées à porter dans chacune de nos campagnes électorales.
Vous regrettez ce manque d’union de la gauche à prévoir dans la future campagne ?
Il y a un jeu dangereux de la part de certains, de ne pas vouloir aller à l’union. Pas à l’union pour dire qu’on est tous ensemble, mais sur des contenus. Il y a une partie de la gauche qui s’y refuse et c’est bien dommage. Ça fera partie des sujets qui seront évoqués pendant ces trois jours.
Manifesterez-vous le 10 septembre à Montpellier ?
Il y a la question du 10 septembre, mais il y a aussi la question des mobilisations qui seront décidées par l’intersyndicale qui se réunit le 1er septembre. Ces échéances-là seront importantes. Ça va faire partie effectivement des sujets dont on traitera dans le week-end.