Ces opérations visent à neutraliser dans un quartier de Montpellier les populations de moustiques tigres, vecteurs du chikungunya.
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Publié le 22/08/2025 16:59
Mis à jour le 22/08/2025 17:01
Temps de lecture : 2min
Douze foyers de chikungunya ont également été répertoriés par Santé publique France. (PATRICK LEFEVRE / MAXPPP)
Des lâchers stratégiques de moustiques tigres mâles stériles, organisés par les pouvoirs publics, visant à diminuer la population de moustiques tigres, ont eu lieu vendredi 22 août dans le quartier Malbosc de Montpellier (Hérault), rapporte ICI Hérault (ex-France Bleu). L’été 2025 est d’une ampleur sans précédent en matière de cas autochtones de chikungunya, dont le virus se transmet d’un humain à l’autre via des piqûres de moustiques tigres, en métropole.
Au total, plus de 85 000 moustiques tigres mâles, qui ont été stérilisés par rayons X par Terratis, une entreprise montpelliéraine, ont été lâchés ce vendredi. « L’objectif de ces mâles, c’est d’aller s’accoupler avec les femelles qui sont déjà présentes sur le terrain », explique à ICI Hérault Clelia Oliva, présidente de Terratis.
Les moustiques tigres femelles ne peuvent effectivement s’accoupler qu’une seule fois dans leur existence. Ainsi, si ces femelles s’accouplent avec un mâle stérile, les œufs pondus seront toujours vides et la population de moustiques tigres dans la zone concernée va baisser considérablement. Cette technique permet de réduire la fertilité des œufs d’environ 60 % la première année.
Un suivi va être organisé par la ville de Montpellier, ainsi que par l’Entente interdépartementale pour la démoustication (EID) Méditerranée. « On va recueillir des œufs de moustiques et s’assurer qu’ils sont bien stériles », explique Karine Soulé, directrice technique de l’EID Méditerranée. ICI Hérault précise que deux lâchers de moustiques stériles seront organisés chaque semaine jusqu’à fin septembre dans le quartier. Le coût des opérations est en moyenne de 1 000 euros par hectare traité.