L’information pique la curiosité… et pas seulement. Cet été, Charles III doit faire face à un adversaire inattendu sur son domaine de Sandringham, dans le Norfolk : une invasion massive de guêpes. Décrite par les experts comme une « énorme peste », cette prolifération contrarie les visiteurs, le personnel… et même celui que l’on surnomme « le roi vert », connu pour son amour de la nature et son grand respect de l’environnement. Mais trop, c’est trop.
Une météo idéale… pour les guêpes
En cause, la sécheresse printanière la plus longue depuis cinquante ans. Ce cocktail météorologique a offert des conditions parfaites à la reproduction des insectes – et pas uniquement les guêpes, mais toute une flopée d’intrus ailés. Un article du Sun révèle que d’autres espèces sont aussi massivement présentes, bien plus que la normale.
Vue aérienne de la résidence de campagne de la famille royale, Sandringham Hall. La demeure est entourée de quelque 8 000 hectares de parc, en partie ouverts au public. © David Goddard/Getty Image
Au-delà du désagrément logique, cette surpopulation peut présenter un danger pour les visiteurs. Car si Sandringham est une demeure privée de la famille royale britannique, une partie des jardins est ouverte au public, et des centaines de milliers de curieux viennent chaque année découvrir le parc, mais également le musée. Pour les protéger, des panneaux d’avertissement ont été installés le long des allées : « Veuillez noter que l’activité des guêpes est actuellement élevée dans cette zone. » Avec aussi des précisions claires, parmi lesquelles, faire particulièrement attention aux réceptacles à ordures, zones favorites des hyménoptères.
Les poubelles ont donc été scellées et bâchées, des pièges en plastique installés pour capturer et relâcher les guêpes ailleurs. « Personne ne veut leur faire de mal« , précise un membre du personnel, rappelant que ces insectes jouent un rôle essentiel dans l’équilibre de l’écosystème. À Sandringham, on a aussi appris à cohabiter.
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