Thomas Siniecki, Media365 : publié le vendredi 22 août 2025 à 15h48
La localisation du tournoi du Grand Chelem américain, au coeur d’un parc et donc de la végétation, pose problème.
On se souvient (ou pas) de l’irruption massive d’abeilles qui, l’an dernier à Indian Wells, avait interrompu le match de Carlos Alcaraz et Alexander Zverev durant près de deux heures, le temps pour l’apiculteur en chef de venir dompter l’essaim. A l’autre bout des Etats-Unis, ce sont les mouches qui risquent de perturber l’US Open à New York, au sein du parc de Flushing Meadows qui attire les insectes. Mais pas n’importe quelles mouches… Plus exactement, il s’agit des lanternes tachetées qui ont déjà été repérées dans la moitié de l’état de New York. L’organisation du tournoi a été très claire, à l’attention du public mais aussi des joueurs, bref de tout le monde : « Si vous en rencontrez une, prenez-la d’abord en photo. Ensuite, tuez-la. » Ce qui n’était pas forcément aussi simple avec les abeilles, on en conviendra…
« Elles sautent dans les trains, les avions et les bateaux, ce sont des auto-stoppeuses courageuses »
Ces mouches tachetées ont déjà été aperçues le mois dernier à l’occasion du tournoi de Washington, qui ne se situe qu’à environ 350 kilomètres de New York. Heureusement, elles sont totalement inoffensives pour l’homme, mais simplement elles peuvent devenir très invasives en cas de déplacement en troupeau. Ailleurs que sur un tournoi de tennis, c’est plus problématique, car la mouche tachetée menace les cultures agricoles de tout genre (également en forêt). C’est pourquoi ce type de campagne préventive est monnaie courante dans cette région des Etats-Unis, partout sur les grands panneaux publicitaires, en demandant de capturer ou d’anéantir l’insecte.
« Ces mouches tachetées sautent dans les trains, les avions et les bateaux, ce sont des auto-stoppeuses courageuses », plaisante Kelli Hoover, professeur d’entomologie à l’université de Pennsylvanie (pour le Sun). Et si on les remarque plus spécifiquement en août, c’est parce qu’il s’agit de leur période favorite de reproduction. Alors, finiront-elles par avoir raison de l’US Open, que ce soit sa date ou sa localisation ?