L’été, tout semble briller. Les rires fusent autour des
barbecues, les verres tintent sur les terrasses, les stories
Instagram débordent de bonheur affiché. Et pourtant, derrière cette
apparente insouciance, un fléau silencieux s’installe et tue :
la solitude estivale.
D’après l’Organisation mondiale de la Santé, « la solitude
serait responsable de la mort d’une personne toutes les 36 secondes
dans le monde ». Soit plus de cent décès chaque heure. En été,
ce phénomène s’intensifie. Les amis partent, les familles
s’éloignent, les agendas débordent. Et ceux qui restent seuls
voient les jours s’étirer dans un vide pesant.
©
Shutterstock
La solitude estivale : un isolement qui frappe jeunes et
seniors
Contrairement aux idées reçues, la solitude estivale ne touche
pas uniquement les personnes âgées. Les jeunes aussi en souffrent
souvent dans le silence.
Le sentiment d’exclusion ne connaît pas d’âge, surtout
lorsqu’il s’alimente d’images omniprésentes de bonheur
collectif.
Les réseaux sociaux accentuent ce malaise. Comme le souligne
l’Union, « les réseaux sociaux se transforment en vitrines
de bonheur permanent ». Chaque publication devient alors un
rappel cruel de ce que d’autres vivent et que l’on n’a pas. Une
spirale qui, pour certains, mène au désespoir.
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Seuls
face à l’été : jeunes et seniors sont nombreux à souffrir d’un
isolement accru pendant la période estivale, souvent invisibilisé,
mais aux conséquences graves.
Chaleur, rupture de routine, anxiété :
un cocktail estival explosif
Au-delà de l’isolement social, l’environnement même de l’été
peut aggraver la situation. D’après
Sudinfo la chaleur accablante, la lumière intense, la perte des
repères habituels perturbent profondément les plus fragiles.
Anxiété, stress, dépression estivale… autant de
troubles amplifiés durant cette période. Et parfois,
la solitude se transforme en dernier silence.
Ce phénomène, bien que documenté, reste encore peu pris en
compte dans les politiques de prévention. Pourtant, les gestes
simples peuvent avoir un impact immense. Il faut donc être
vigilant, car un simple message, un appel ou un geste, aussi petits
soient ils, peuvent faire la différence.