La Junior Ryder Cup 2025 se déroulera sur quatre sessions de jeu, réparties en trois journées. Mais la plus attendue par les joueurs est forcément la dernière, celle des simples, la seule qui se déroulera sur le Black Course de Bethpage, qui verra dès le lendemain matin débuter la Ryder Cup, la vraie. Ayant connu l’expérience de jouer dans la grande arène il y a deux ans au Marco Simone, Lev Grinberg se souvient d’avoir dû évoluer avec environ 40 000 personnes sur le bord du parcours, parmi lesquels quelques joueurs de la grande équipe. « Au début, c’est dur, mais après, on finit par se concentrer sur le jeu », se souvient-il, lui qui s’est retrouvé à devoir driver avec Jon Rahm et Rory McIlroy dans le public. « C’est excitant d’aller jouer sur le parcours de la Ryder Cup. Je pense que le 1 va être compliqué, mais après, ça va aller », prévoit de son côté Callixte Alzas.

Une fois leurs trois journées de compétition terminées, les trois camarades, ainsi que l’intégralité de l’équipe européenne, pourront profiter d’une superbe expérience de spectateur lors de la Ryder Cup. Mais avant de plonger dans l’émotion d’une longue semaine, les trois copains prennent quand même le temps de jeter un œil dans le rétroviseur. Car participer à un événement tel que la Junior Ryder Cup était non seulement un rêve, mais aussi un des objectifs qu’ils s’étaient fixés en tant que groupe. « On a eu une réunion avec Kenny [Le Sager, entraîneur du Centre national de performance du Golf National, NDLR] il y a trois ou quatre ans. On était tous les quatre dans la salle, avec Oscar. On y a instauré les valeurs qu’on devait mettre dans notre groupe, les moyens, pour que les choses se mettent en place et qu’on atteigne des objectifs comme celui-là. On voulait simplement être les meilleurs. » Un objectif bien rempli pour le joueur de Saint-Cloud, qui se souvient avoir vu la Ryder Cup à la télé, il y a quelques années lorsqu’il rentrait de l’école primaire.

Cette fois-ci, donc, les jeunes Français ne seront plus devant l’écran, mais bien dedans. Dans la cour des grands, et avec de l’envie. Comment la résumer en un mot ? « Bien représenter notre continent », clame Hugo Le Goff. Bon, oui, ça fait plusieurs mots. Mais ils sonnent si bien.