Comme chaque année, le Festival de la Cour du Vieux-Temple va prendre ses marques à Grenoble, avec au pro­gramme, du 23 au 29 août 2025, beau­coup de théâtre et de musique… plus un ate­lier gra­vure. Si, comme son nom l’in­dique, le Festival inves­tit en prio­rité la cour Marcel-Reymond (plus connue sous le nom de cour du Vieux-Temple), il pro­pose éga­le­ment un cer­tain nombre de spec­tacles à la salle Olivier-Messiaen voisine.

Si le ren­dez-vous est récur­rent, l’é­di­tion 2025 du Festival de la Cour du Vieux-Temple a tout de même une saveur par­ti­cu­lière que ne manquent pas de sou­li­gner ses orga­ni­sa­teurs : il s’a­git en effet de sa 25e. « Un quart de siècle d’é­mo­tions, de ren­contres et de créa­tions », décrit la direc­trice artis­tique Emmanuèle Amiell dans l’é­di­to­rial de la pla­quette du fes­ti­val. Non sans « réaf­fir­mer [son] enga­ge­ment à faire vivre le spec­tacle vivant dans une ambiance convi­viale et cha­leu­reuse ».

Les Atrides, une pièce en trois partie par le collectif du Théâtre du risque, constitue l'un des temps forts du Festival de la Cour du Vieux-Temple. © Théâtre du risque

Les Atrides, une pièce en trois par­tie par le col­lec­tif du Théâtre du risque, consti­tue l’un des temps forts du Festival de la Cour du Vieux-Temple. © Théâtre du risque

Au pro­gramme ? Le fes­ti­val s’ouvre en musique le samedi 23 août à 18 h 30 avec un bal folk pro­posé par La Rôdeuse, en par­te­na­riat avec Le Minimistan. La salle Olivier-Messiaen accueillera pour sa part le pre­mier spec­tacle de l’é­di­tion 2025, Je te regarde (par La Grosse Clique) à 21 heures. Suivront tout au long de la semaine des repré­sen­ta­tions : comé­dies, hip-hop, chan­son ou encore théâtre social. Une quin­zaine de spec­tacles seront ainsi proposés.

Temps fort du Festival de la Cour du Vieux-Temple 2025 ? Une soi­rée spé­ciale Les Atrides, le jeudi 28 août à 19 heures, puis à 21 heures, salle Olivier-Messiaen. « Un spec­tacle total et et épique retra­çant en trois his­toires le des­tin de la famille la plus célèbre de la tra­gé­die antique », depuis la jeu­nesse d’Iphigénie « sacri­fiée sur l’au­tel des ambi­tions guer­rières de son père et d’Ulysse », jus­qu’au « tour­billon de rédemp­tion » frap­pant les des­tins d’Oreste et d’Electre. Un spec­tacle pro­posé par le col­lec­tif du Théâtre du risque.