Mathieu Warnier, Media365, publié le vendredi 22 août 2025 à 23h00
Affaibli par un virus qui l’a contraint à abandonner en finale du Masters 1000 de Cincinnati, Jannik Sinner a tenu à rassurer en conférence de presse, ajoutant qu’il ne sera pas à 100% pour entamer l’US Open.
Jannik Sinner sera bien là. Après son abandon en finale du Masters 1000 de Cincinnati contre Carlos Alcaraz, le numéro 1 mondial s’est présenté face à la presse à deux jours de l’ouverture de l’US Open. Interrogé sur l’origine du mal qui l’a contraint à jeter l’éponge dans l’Ohio, le natif de San Candido a évoqué un « virus » dont il n’a pas été la seule victime. « D’autres joueurs l’ont aussi attrapé », a ainsi déclaré le tenant du titre à Flushing Meadows. Néanmoins, le Transalpin a affirmé être en meilleure forme à l’approche de la dernière levée du Grand Chelem en 2025. « J’ai pris du repos et je suis presque guéri, je devrais être prêt pour le début du tournoi », a-t-il déclaré dans des propos recueillis par l’AFP. Néanmoins, il concède qu’il ne sera à « 100% » pour son entrée en lice face au 87eme joueur au classement ATP, le Tchèque Vit Kopriva. Alors qu’il a vite balayé les questions concernant le retour à ses côtés du préparateur physique Umberto Ferrara, assurant avoir « tout dit dans le communiqué » concernant ce rapprochement.
Sinner ne se focalise pas sur Alcaraz
Il a toutefois ajouté ne pas vouloir « faire davantage de commentaires » et affirmer que « le sujet est clos », Jannik Sinner s’est montré plus prolixe au sujet de sa rivalité avec Carlos Alcaraz, qu’il considère volontiers comme « bonne pour le tennis ». Néanmoins, il assure que cette édition 2025 de l’US Open ne se résumera pas à leur duel attendu en finale le 8 septembre prochain. « Pour le moment, Carlos et moi, on se partage les gros trophées, mais les choses peuvent évoluer, a lancé le numéro 1 mondial face aux journalistes. Si nous ne continuons pas à nous améliorer, d’autres joueurs nous rattraperont, c’est juste une question de temps. » Ne cachant pas que l’Espagnol et lui ont « des styles de jeu différents » mais également qu’ils agissent « différemment sur le court et en dehors », Jannik Sinner estime que ces différences rendent cette rivalité « intéressante ». Enfin, évoquant les potentiels points communs entre eux, le Transalpin n’en voit qu’un seul. « Nous nous entraînons dur tous les deux », a-t-il conclu dans un sourire. Il reste maintenant à voir comment le tournoi va se dérouler en vue d’une troisième finale en Grand Chelem consécutive entre eux.