« Floran n’est pas un raciste ni un antisémite, j’en suis certain. Il a certainement voulu poser une position politique au sujet de la situation insupportable du peuple de Gaza. Une position un peu plus engagée que pas mal de monde », estime Laurent Roudier, qui tente d’analyser la démarche de son ami de plus de trente ans, placé en garde à vue pour « discrimination fondée sur la religion, la race, les origines, la nationalité » selon le parquet de Perpignan. « Floran est un humaniste. Surtout un humaniste qui s’est forgé dans l’esprit de la fédération des œuvres laïques, dans cet esprit-là. Ensemble, nous avons été objecteurs de conscience et j’étais témoin de son mariage », poursuit celui qui est professeur des écoles en Andorre.