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Donald Trump a annoncé que Chicago et New York seraient les « prochaines » villes à être reprises en main par les forces de l’ordre fédérales
INTERNATIONAL – La troisième plus grande ville américaine dans le viseur du président américain. Donald Trump l’avait promis, Washington n’était qu’une première étape de son plan d’action pour rendre les grandes villes du pays plus « sûres ». Et après la capitale des États-Unis, le 47e président américain souhaite officiellement s’attaquer à Chicago, puis à New York.
Depuis le Bureau ovale, Donald Trump a annoncé ce vendredi 22 août que la plus grande ville de l’État de l’Illinois − dirigée par les démocrates − serait la « prochaine » ville à être reprise en main par les forces de l’ordre fédérales, comme l’est la capitale Washington pour lutter, selon l’administration américaine, contre la criminalité.
« Nous allons rendre nos villes très, très sûres. Chicago, c’est la pagaille (…) donc ce sera probablement la prochaine », a déclaré le président des Etats-Unis depuis le Bureau ovale, ajoutant que les forces de l’ordre fédérales « aideront (ensuite) aussi New York ». Autre ville dirigée par le camp démocrate.
Comme le rapporte CNN, le président américain a profité de cette prise de parole pour rejeter les sondages montrant que la plupart des habitants de Wahsington désapprouvent le déploiement de troupes fédérales, les qualifiant de « fake news ». Avec sa casquette « Trump was right about everything » (« Trump avait raison sur tout ») vissé sur la tête, il a également affirmé que les habitants de Chicago réclamaient une répression similaire des forces de l’ordre.
« Elles portent des couvre-chefs rouges, ce sont de belles femmes afro-américaines qui disent : “S’il vous plaît, Président Trump, venez à Chicago” », a assuré Donald Trump.
Les militaires « bientôt » armés
En marge de cette nouvelle annonce sécuritaire, un responsable américain de la Défense a précisé que les militaires de la Garde nationale déployés par Donald Trump dans la capitale américaine porteront « bientôt » des armes. « Sur ordre du ministre de la Défense, les membres de la Garde nationale, en soutien dans la mission de réduire le taux de criminalité dans la capitale de notre pays seront bientôt en mission avec leurs armes de service », a-t-il glissé, sous couvert d’anonymat.
En déplacement jeudi auprès de militaires déployés à Washington, Donald Trump leur a confié que son opération de rétablissement de l’ordre dans la capitale fédérale, très critiquée par l’opposition, allait durer « un certain temps ». Il a également affirmé n’avoir « jamais reçu autant de coups de téléphone » que pour le remercier de cette initiative sécuritaire « Ce que nous allons également faire, c’est rénover vos parcs. Je suis très bon pour tout ce qui concerne l’herbe, parce que je possède des complexes de golf un peu partout. J’en sais plus sur l’herbe que n’importe qui », a-t-il encore dit.
« Un miracle »
Donald Trump avait annoncé le 11 août dernier que son gouvernement prenait le contrôle du maintien de l’ordre dans la capitale fédérale afin de la « nettoyer ». Ce que la maire démocrate de Washington, Muriel Bowser, avait largement critiqué en réfutant une flambée de violence, assurant que celle-ci était « à son plus bas niveau depuis 30 ans ».
Depuis, Donald Trump a tiré la couverture vers lui en lâchant que sa prise de contrôle fédérale des forces de police de Washington avait déjà provoqué la baisse de la criminalité dans la ville. Il s’est d’ailleurs vanté d’un « miracle » après une semaine sans aucun meurtre, malgré le fait que les statistiques officielles montrent déjà une baisse de la criminalité violente dans la ville depuis de nombreux mois.