Cette activité était encadrée par Zélie Boulestreau, artiste basée en vallée d’Ossau, qui réalise des œuvres en papier mâché. De mardi à vendredi, elle a ainsi animé des ateliers artistiques afin d’élaborer une fresque tout autour du kiosque. L’activité s’est découpée en plusieurs temps, la première étant de trouver le thème de l’œuvre. « J’aimais bien l’univers des Gaves qui est ce qui traverse la ville et aussi ce qui nous relie à la montagne, ici à Orthez », explique l’artiste.
Une visite guidée de l’exposition « Je bergère, tu bergères… », visible au centre d’art, et une observation du Gave étaient également prévus pour que chacun développe son imagination sur le thème.
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Matière unique
Une fois l’inspiration trouvée, la première étape pour réaliser la fresque a été de fabriquer la matière première, le papier mâché. « Pour ça, il faut récupérer du papier ou du carton, tout simplement. On essaie d’utiliser surtout des matériaux déjà utilisés et recyclés, comme des chemises en carton ou des boîtes d’œufs. Il faut ensuite le mélanger à l’eau puis mixer le mélange pour obtenir une pâte », explique Zélie.
La première étape est de travailler la matière qui servira à concevoir l’œuvre.
Rémi Laxague
La matière, une fois obtenue dans la couleur souhaitée (selon le papier utilisé), peut alors être appliquée sur un support. Ici, Zélie a choisi d’utiliser d’anciennes portes usagées en guise d’appui, pour continuer à utiliser des matières recyclées. « Le papier mâché forme des boulettes que l’on peut déposer sur le support. La technique, c’est de tapoter la matière pour la fixer. Elle va ensuite sécher et elle restera parfaitement stable sur le « cadre » qu’on a choisi. »
L’artiste Zélie Boulestreau explique qu’il faut appliquer la pâte à papier avec précision.
Rémi Laxague
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Animaux et végétaux
Cette matière a servi à Zélie et aux personnes intéressées par l’activité, venues tout au long de la semaine, de réaliser des motifs : animaux (grenouille, loutre, poissons, oiseaux), végétaux, décors naturels. « Ce qui est bien avec cette matière, c’est qu’elle permet de réaliser plusieurs couches, qui se superposent. Ce sont des bas-reliefs qu’on peut venir travailler constamment. »
La fresque se présente comme un bas-relief.
Rémi Laxague
La semaine d’ateliers s’est clôturée par un moment convivial sous le kiosque avec musique, boissons et amuse-bouches. La fresque restera sur le kiosque le temps de sa dégradation naturelle puisque la lumière, la chaleur ou les gens peuvent participer à l’abîmer. Pas pensée pour être permanente, elle ne restera en place qu’un certain temps. Ceux qui voudraient la voir ne doivent donc pas tarder.