Est ce qu’il y a des chances qu’avec une entrée d’aide les enfants puissent se remettre de cette épreuve ? Ou c’est trop tard ?

Anna

Pressé de toutes parts de laisser entrer l’aide dans la bande de Gaza, le premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a nié l’existence de la faim dans l’enclave, qualifiant les informations faisant état de famine de « mensonges » propagés par le Hamas.

Les largages aériens de vivres récemment autorisés par Israël « ne seront pas suffisants pour inverser la catastrophe humanitaire », avertit l’IPC, selon qui ces parachutages sont plus coûteux, moins efficaces et plus dangereux que les acheminements par la route.

Dans un rapport de situation publié le 20 août, le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA), avait rappelé que seule la « moitié des 2 000 tonnes d’aides alimentaires nécessaires chaque jour pour répondre aux besoins humanitaires de base en matière d’aide alimentaire a[vait] pu entrer à Gaza ».