« Nous ne sommes plus dans l’expérimentation mais dans un dispositif qui va s’installer de façon pérenne. » C’est ainsi que Maud Tavel, adjointe de Grenoble à la Tranquillité et à la Sécurité publiques, a présenté les six médiateurs sociaux déployés sur les différents secteurs de la commune depuis le 15 juin 2025. Des médiateurs qui doivent poursuivre leur mission jusqu’au 15 novembre, comme l’a indiqué l’élue dans le cadre d’un temps de rencontre devant l’hôtel de ville (côté parc Paul-Mistral), mardi 20 août 2025.
Maud Tavel, adjointe de Grenoble à la Tranquillité et à la Sécurité publiques. © Florent Mathieu – Place Gre’net
Le principe ? Des binômes mixtes, en vélo pour naviguer entre les secteurs puis à pied une fois sur place, pratiquent “l’aller-vers” en direction des habitants des quartiers ou des usagers des parcs ou de l’espace public. Ils échangent ainsi avec eux, réalisent une veille sociale autant que technique et préviennent les conflits ou participent à leur résolution.
Pour l’occasion, la Ville de Grenoble s’est associée à France Médiation, notamment pour assurer la formation des jeunes médiateurs, autant que pour des sessions de retours d’expérience.
Le dispositif de médiation a d’abord vu le jour à la piscine Jean-Bron durant l’été 2022, a rappelé Maud Tavel. Et ceci avec « un retour très positif » et « un fonctionnement beaucoup plus apaisé », a souligné l’adjointe, en insistant sur le « besoin de ramener de la présence humaine ».
En 2023 et 2024, des médiateurs estivaux avaient ensuite pris place sur l’ensemble du territoire, par le biais d’un prestataire. Mais pour l’année 2025, c’est bien la Ville de Grenoble qui a pris en charge le recrutement des médiateurs et étendu à six mois leur mission, de la mi-juin à la mi-novembre.