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En 2022, Kendji Girac se lançait un double défi : faire ses premiers pas de comédien et évoquer un sujet intime, l’illettrisme. Dans la peau de Zack, le chanteur a mis en lumière son combat jusqu’ici secret dans le téléfilm « Champion », qui a rassemblé 2,99 millions de téléspectateurs sur TF1. « J’avais eu surtout des difficultés à écrire. Lire, je l’ai appris à l’école, mais je ne savais pas écrire comme une personne qui a eu un parcours scolaire classique » confiait celui qui a grandi au sein de la communauté des gens du voyage : « Je faisais beaucoup de fautes d’orthographe, j’écrivais en phonétique, en fait. À l’époque, je n’éprouvais pas de la honte, plus de la gêne ».
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« Ce n’est pas une honte d’avoir des lacunes »
S’il a réussi à s’en sortir, Kendji Girac a toujours voulu braquer les projecteurs sur ce sujet très important qui touche 7% de la population adulte, soit 3,7 millions de personnes : « Aujourd’hui, l’illettrisme ne doit plus être un tabou. Je voudrais être un porte-parole, j’ai rencontré des associations, je vais travailler avec eux sur ce sujet ». Et l’interprète de « Un, dos, tres » a tenu parole. En effet, il devient le parrain d’une émission spéciale sur l’illettrisme qui sera diffusée le mardi 9 septembre dès 21h10 sur France 2. Baptisée « J’ai pas les mots – 8 semaines pour sortir de l’illettrisme », elle sera proposée à l’occasion des journées nationales contre l’illettrisme. Les téléspectateurs y suivront le parcours de sept personnes (dont Cécile, Patrick, Valentin ou Sahar), d’âges et d’horizons différents, lors d’un programme d’apprentissage intensif.
Soirée événementJ’ai pas les mots – 8 semaines pour sortir de l’illettrismeMardi 9 septembre à 21.10 sur France 2Aujourd’hui 11 % des jeunes ainsi que 25 % des adultes, âgés de moins de 30 ans, sont en forte difficulté avec les compétences de base pic.twitter.com/ossWsavwXp
— Médias France (@MediasFrance) August 21, 2025
« J’ai accepté d’être parrain de cette émission parce que moi aussi j’ai connu le doute. Aujourd’hui, on est ici avec le coeur, pour les aider, pour les accompagner sur leur chemin. Ce n’est pas une honte d’avoir des lacunes, le plus important, c’est d’en parler. Si je peux leur faire part de mon histoire pour qu’ils se sentent bien, alors je suis là, pour avancer avec eux » explique Kendji Girac qui sera à leurs côtés dans cette aventure, qui prendra fin avec un ultime défi : « écrire et lire un discours personnel devant leurs proches, témoins de leur courage et de leurs progrès ».