Jeudi 14 août, Roger Meynier, portier des arènes de Mauguio et très connu dans le milieu de la bouvine, avait été grièvement blessé par un taureau lors du 29e Trophée Louis-Rouquette. Dix jours après l’accident, sa fille donne des nouvelles rassurantes.
« Il s’en tire d’une belle. C’est un miraculé », confie la fille de Roger Meynier, le portier des arènes de Mauguio, dix jours après le grave accident dont a été victime son père lors d’une course camarguaise du 29e Trophée Louis-Rouquette, jeudi 14 août.
Fractures au nez, aux côtes et au bassin
Ce jour-là, le taureau Yakari l’a violemment projeté après s’être introduit dans la contre-piste en brisant plusieurs planches. Roger Meynier, 71 ans, a reçu des coups de corne au mollet et à la cuisse. Il a aussi subi des fractures au nez, aux côtes et au bassin.
« Il devra être patient et rester hospitalisé de nombreuses semaines. Il est aujourd’hui en maison de suivi de soins », précise sa fille. Si son pronostic vital n’est plus engagé désormais, sa famille a connu une grosse frayeur. « À la sortie des arènes, on était en panique. Mon père a fait un arrêt respiratoire et perdu connaissance, avant de reprendre ses esprits. « .
De nombreux messages des Melgoriens
Forte émotion, aussi, dans le monde de la bouvine. « Nous avons reçu de nombreux messages de la part des Melgoriens, des amis de toujours, qui ont appelé pour prendre des nouvelles. Notamment ceux avec qui il a commencé à animer les taureau-piscine ».
Soudeur de profession, Roger Meynier compte plus de cinquante ans d’expérience dans le monde la bouvine. Son réflexe, face à la charge du taureau Yakari, lui a sans doute évité de plus graves blessures. « Il a pivoté pour se retrouver dans le berceau des cornes, et s’est appuyé sur le frontal en retenant la corne », explique sa fille.
Blessé au bras il y a sept ans
Il y a sept ans, le portier avait été gravement blessé à un bras, qui s’était retrouvé coincé derrière une porte sur laquelle un taureau s’était jeté. L’accident survenu le 14 août dernier est l’un des plus graves qu’il ait connu. « Mais plus de peur que de mal, cela aurait pu être pire », souffle aujourd’hui sa fille.