Vendredi 22 août 2025 à 17:00 – par Thomas Fourcroy

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Le vendredi 22 août à 21h25, TMC diffuse Veuillez nous excuser pour la gêne occasionnée. Une comédie déjantée dont le tournage a été un brin particulier… Particulièrement pour Elsa Zylberstein, qui raconte.

Débarqué le 9 août 2023 au cinéma, Veuillez nous excuser pour la gêne occasionnée, signé Olivier Van Hoofstadt, réalisateur du culte Dikkenek, a connu plusieurs vies. Boudé dans les salles, mais véritable carton sur Netflix, le long-métrage débarque aujourd’hui sur TMC. Une comédie déjantée portée par Artus, Benjamin Tranié, Maël Rouin Berrandou, Nicolas Lumbreras, Bérangère McNeese, Louise Coldefy, Philippe Duquesne ou encore Elsa Zylberstein. Une dernière citée qui aura connu un tournage mouvementé.

Veuillez nous excuser pour la gêne occasionnée : quand une folie peut en cacher une autre

Comme son titre l’indique, Veuillez nous excuser pour la gêne occasionnée nous embarque dans un drôle de voyage. Ici, on croise un certain Sébastien, contrôleur de train plutôt rigoureux, en passe d’être muté dans le sud, son rêve. Problème, pour que sa mutation soit acceptée, il doit réaliser son dernier trajet sous la direction d’une inspectrice borderline, Madeleine. Et comme si cela ne suffisait pas, tout va partir à vau-l’eau : un camarade contrôleur va montrer sa jalousie au grand jour, le conducteur du train se prendra pour un pilote de course et tous les voyageurs afficheront un sacré grain de folie… Un trajet qui deviendra donc vite, le pire de la carrière de Sébastien.

Elsa Zylberstein : « Ce n’était pas forcément évident d’être enfermés dans ce train car… »

Contrairement à ce qu’on pourrait croire, Veuillez nous excuser pour la gêne occasionnée n’a pas été mis en boite dans un train, mais bien en studio. En effet, pour rendre compte du paysage qui défile, Olivier Van Hoofstadt a utilisé d’impressionnants murs de LED, à l’image de ce qui a été fait pour Une belle course ou encore la série The Mandalorian. Un dispositif fait de murs de 7 mètres de haut et de 40 mètres de large, qu’il a fallu apprivoiser, comme il le rappelle dans le dossier de presse de son film : « L’équipe n’avait jamais expérimenté ce système et s’inquiétait un peu au départ, mais en une matinée de répétitions, on en a compris le fonctionnement. » Un système « complètement fou et génial » pour une Elsa Zylberstein qui a néanmoins eu un peu de mal avec cette nouveauté : « Ce n’était pas forcément évident d’être enfermés dans ce train car c’était un peu claustrophobique et que cela donnait la nausée avec ces murs qui défilaient, mais ce dispositif offrait une réalité intéressante. C’est beaucoup plus réaliste que les fonds verts. »