Jonathan Wheatley prépare en coulisses avec Mattia Binotto la transformation de Sauber en Audi F1 pour 2026.
Bien entendu, il y a beaucoup de pression sur l’équipe suisse pour concevoir la meilleure monoplace possible l’année prochaine, tout comme il y en aura sur le constructeur allemand pour son premier V6 turbo hybride de la nouvelle génération.
Le directeur de l’équipe veut toutefois utiliser cette pression pour en faire quelque chose de positif. Et lorsqu’on lui demande si le niveau de responsabilités est accru avec Audi qui arrive en F1, il répond : « je ne pense pas. »
« Je pense qu’il faut prendre les choses avec philosophie. Je me sens très à l’aise dans mon rôle actuel, c’est une opportunité incroyable. Je suis vraiment enthousiaste à propos de ce projet. »
« Le simple fait de parler du projet Audi en Formule 1 me semble être la chose la plus incroyable à laquelle participer. La pression fait partie du travail – elle fait partie de mon travail depuis 30 ans. J’en tire quelque chose de positif. »
« Je ne suis pas vraiment d’accord donc, j’arrive à transformer cela en énergie positive et c’est ce que j’espère faire l’année prochaine. »
Sa méthode pour réussir ? Ne pas bêtement copier ce qu’il a connu chez Red Bull Racing mais comprendre chaque rouage possible !
« Il faut s’immerger dans l’équipe, vraiment. Il faut écouter chacun, essayer de comprendre les raisons des décisions prises, les processus en place, et il est très rare de simplement transférer une procédure complète d’une équipe à une autre ; cela ne fonctionne tout simplement pas. »
« Mais on peut apporter une philosophie, une philosophie culturelle aussi. Il y a des solutions faciles à mettre en œuvre, et il y en a déjà eu. »
« C’est une équipe très jeune et je pense que les gens l’oublient. Beaucoup de gens ici n’ont commencé qu’en janvier ou février, alors nous sommes en train de souder l’équipe. »
« Nous sommes en route, nous n’en sommes qu’au début et nous devons comprendre que nous partons de zéro. Je suis enthousiaste : nous progressons, nous prenons de l’élan, et bien sûr, ce métier est avant tout une question d’élan. »