Prévu initialement uniquement sur Netflix le 7 novembre, le film bénéficie d’une sortie dans les salles de cinéma trois semaines plus tôt.
En juin, la diffusion de la bande-annonce de Frankenstein avait suscité un vif enthousiasme, incitant de nombreuses personnes à vouloir découvrir le film dans des conditions optimales au cinéma. Cependant, Netflix annoncé que le thriller sortirait uniquement sur sa plateforme le 7 novembre. Ce choix semblait s’expliquer par une combinaison de facteurs, notamment le risque de fatigue face aux adaptations de Frankenstein, qui a déjà été porté à l’écran près de 200 fois, ainsi qu’un box-office décevant pour le dernier film du réalisateur mexicain, Nightmare Alley (2021).
Finalement, le film sera projeté en salle, trois semaines plus tôt, le 17 octobre. La bande-annonce, qui avait émerveillé les fans, accompagnée d’un casting impressionnant comprenant Oscar Isaac dans le rôle du docteur fou, Jacob Elordi et Mia Goth a également joué un rôle dans ce changement. De plus, Guillermo Del Toro avait précédemment annoncé que le film sortirait au moins partiellement en salle, ce qui a poussé Netflix à revoir sa stratégie. Cette fenêtre de trois semaines est considérée comme généreuse par rapport aux standards des services de streaming.
Dans l’Europe du XIXe siècle, un scientifique brillant mais égoïste se lance à la recherche du créateur de monstres, Frankenstein, pour poursuivre ses expériences. Le docteur Pretorious parviendra finalement à donner vie à une créature qui causera sa perte.
Le réalisateur oscarisé a depuis longtemps exprimé son désir d’adapter le livre de Mary Shelley. En 2016, il a déclaré : « À ce jour, personne n’a encore réalisé ce livre, mais il est devenu ma bible, car ce que Mary Shelley a écrit incarne parfaitement l’isolement de l’enfance. Pour moi, Frankenstein est le summum de tout. Une partie de moi rêve d’en faire une adaptation, tandis qu’une autre, depuis plus de 25 ans, craint de le faire. Je rêve de réaliser le plus grand Frankenstein de tous les temps, mais une fois que vous l’avez fait, c’est fait. Qu’il soit génial ou non, c’est accompli. On ne peut plus en rêver. C’est la tragédie d’un cinéaste : on peut rêver de quelque chose, mais une fois que c’est réalisé, c’est terminé. » Son objectif est de se démarquer des précédentes versions. Il a notamment inclus des passages du livre souvent laissés de côté, comme les scènes se déroulant dans le pôle Nord.