Mathilda Di Matteo. L’ICONOCLASTE
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Ça y est, Clara est revenue. Mais pas seule. Etablie à Paris, la jeune femme, doctorante et prof de sociologie à Sciences-Po, vient visiter son père chauffeur de taxi et sa mère « secrétaire ascendant cagole » à Marseille. Elle est accompagnée par son petit ami, Raphaël, bonne famille de droite conservatrice, savoir-vivre, job dans un ministère et envies de stand-up. Un grand dadais surtout, songe Véro, la mère de Clara, qui le surnomme en son for intérieur le « girafon », « un mètre quatre-vingt-dix de cul pincé ». Elle pressent la catastrophe, mais laisse sa fille faire ses erreurs. Elle a déjà fort à faire de son côté, avec un mari capable de partir au quart de tour.
Véro et Clara évoluent dans deux mondes opposés, se jaugent, s’observent, s’écoutent, s’aiment. Et s’unissent quand elles comprennent qu’elles sont toutes les deux victimes d’un même mal. Avec une plume aiguisée et ironique – presque cassante –, la primo-romancière Mathilda Di Matteo rend hommage à …
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