Des chercheurs de l’Université d’Édimbourg ont publié une étude qui montre que les chats atteints de démence présentent des altérations cérébrales qui se rapprochent de la maladie d’Alzheimer.
C’est une étude qui ouvre une nouvelle piste pour traiter la maladie d’Alzheimer. À l’université d’Édimbourg, des chercheurs ont fait une découverte en analysant des chats atteints de démence, qui est l’une des caractéristiques principales de la maladie chez les êtres humains. Ils ont découvert chez les félins une accumulation de la protéine toxique bêta-amyloïde dans le cerveau, qui se produit au niveau des synapses.
Une découverte de grande ampleur ?
À l’image de l’homme, les chats aussi développent souvent une démence qui se traduit par des changements comportementaux comme des miaulements ou des cris plus fréquents, une confusion et des troubles du sommeil. Des symptômes qui rappellent ceux observés chez les personnes atteintes d’Alzheimer. C’est le fait que les chats développent naturellement cette démence qui en fait un modèle plus précis pour étudier la maladie. Jusque-là, les principaux sujets d’étude étaient des rongeurs génétiquement modifiés qui étaient utilisés dans la recherche sur Alzheimer.
« Ces similitudes frappantes entre la démence féline et la maladie d’Alzheimer chez l’homme ouvrent la porte à l’exploration de nouveaux traitements prometteurs qui pourraient bénéficier à la fois aux humains et à nos animaux de compagnie vieillissants, » confie le Dr Robert McGeachan, principal auteur de l’étude.
publié le 24 août à 10h51, Arnaud Enjourbault, 6Medias
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