LE POINT SUR LA SITUATION – Le premier ministre canadien Mark Carney, en visite à Kiev ce dimanche, a de son côté affirmé que ce n’était «pas à la Russie de décider comment garantir la souveraineté, l’indépendance et la liberté de l’Ukraine à l’avenir».

La présence de troupes alliées au sol en cas de cessez-le-feu est «importante» pour Kiev, a affirmé ce dimanche Volodymyr Zelensky, alors que Kiev cherche à travailler sur d’éventuelles garanties de sécurité avec ses alliés occidentaux.

Le Figaro fait le point sur la situation.


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La présence de troupes alliées au sol en cas de cessez-le-feu est «importante» pour Kiev, affirme Volodymyr Zelensky

Le président Volodymyr Zelensky a déclaré dimanche que la présence de troupes étrangères en Ukraine après la fin de la guerre avec la Russie était «importante», alors que Kiev cherche à travailler sur d’éventuelles garanties de sécurité avec ses alliés occidentaux.

La question de la «présence, comme on dit, des bottes sur le terrain, est importante pour nous», a-t-il déclaré aux côtés du premier ministre canadien Mark Carney, en visite à Kiev à l’occasion de la fête de l’indépendance de l’Ukraine.

Ce «n’est pas à la Russie de choisir» les garanties de sécurité de l’Ukraine, selon Mark Carney

Le premier ministre canadien Mark Carney a estimé qu’il n’appartenait pas à la Russie de décider des éventuelles garanties de sécurité que l’Ukraine demande à ses alliés occidentaux pour la fin de la guerre.

«Ce n’est pas à la Russie de décider comment garantir la souveraineté, l’indépendance et la liberté de l’Ukraine à l’avenir. C’est le choix de l’Ukraine et les décisions des partenaires», a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse conjointe avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

Mark Carney appelle à un «cessez-le-feu» pour «mettre fin aux tueries»

Le premier ministre canadien, Mark Carney, a appelé dimanche à un cessez-le-feu entre la Russie et l’Ukraine, alors que le président américain Donald Trump a dit mi-août préférer un accord de paix direct entre les belligérants pour mettre fin à la guerre.


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«Premièrement, nous avons besoin d’une cessation des hostilités. Nous avons besoin d’un cessez-le-feu. Nous pouvons l’appeler un cessez-le-feu, une trêve, un armistice. C’est nécessaire pour arrêter les massacres», a-t-il ajouté.

146 prisonniers échangés

La Russie et l’Ukraine ont échangé dimanche 146 prisonniers de guerre de chaque camp, a annoncé le ministère russe de la Défense dans un communiqué, au moment où les efforts diplomatiques visant à régler le conflit semblent s’enliser.

«Le 24 août, 146 militaires russes sont revenus du territoire contrôlé par le régime de Kiev», a indiqué le ministère sur Telegram, en précisant que «146 prisonniers de guerre ukrainiens ont été remis en échange», grâce à des efforts de médiation des Émirats arabes unis.

Huit habitants de la région frontalière russe de Koursk, «illégalement retenus» par l’Ukraine, ont également été remis à la Russie, selon la même source. Les forces ukrainiennes ont pénétré dans la région de Koursk en août 2024, en occupant une partie pendant plusieurs mois, avant d’être repoussées par les forces russes au printemps, à l’aide de combattants nord-coréens.

L’Ukraine assure avoir repris trois villages dans la région orientale de Donetsk

Le commandant en chef des armées ukrainiennes, Oleksandre Syrsky, a assuré dimanche que les troupes de Kiev avaient repris trois villages de la région orientale de Donetsk qui étaient tombés sous le contrôle de la Russie.


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«Nos troupes ont contre-attaqué avec succès et libéré de l’ennemi les villages de Mykhailivka, Zeleniï Gai et Volodymyrivka dans la région de Donetsk», situés non loin de la région centrale de Dnipropetrovsk, a déclaré M. Syrsky sur Facebook.