Près de trois semaines après le début du gigantesque incendie qui a touché le massif des Corbières, dans l’Aude, le Conseil départemental déplore des annulations de séjours touristiques et annonce le lancement d’une campagne de communication pour inciter les Français à revenir.

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Publié le 24/08/2025 18:00

Temps de lecture : 2min

Une maison entourée par une végétation ravagée par l'incendie, le 6 août 2025 à Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse (Aude). (CHARLES BARON / MAXPPP)

Une maison entourée par une végétation ravagée par l’incendie, le 6 août 2025 à Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse (Aude). (CHARLES BARON / MAXPPP)

« Nous avons besoin de relever une partie de notre tourisme », assure, dimanche 24 août, sur franceinfo Hélène Sandragné, présidente du conseil départemental de l’Aude alors que les gigantesques incendies qui ont frappé le département cet été ont des conséquences lourdes sur l’attractivité du territoire. « Les feux que nous avons vécus ont eu un impact réel sur les réservations de dernière minute », assure Hélène Sandragné qui déplore aussi des annulations de séjours prévus cet été.

Selon la présidente du conseil département, le gigantesque incendie qui a parcouru 17 000 hectares dans le massif des Corbières début août a « meurtri et dévasté » cette zone mais elle rappelle aussi que « l’Aude, c’est 630 000 hectares ». « L’Aude, son attractivité, est toujours là », dit-elle, citant le canal du Midi, les plages du département ou la ville de Carcassonne. « Venez visiter ou revisiter l’Aude », martèle Hélène Sandragné. « Si vous avez été touchés par ce qu’il s’est passé, venez ! », répète-t-elle. Une nouvelle campagne « pour redonner envie de venir dans l’Aude » va être lancée par l’agence départementale du tourisme, annonce la présidente du conseil départemental.

Hélène Sandragné demande aussi à l’Etat de venir en aide au département pour lutter contre les risques d’incendies. « Il faut inventer de nouvelles formes de financements », dit-elle. « Dans nos territoires, envisager de participer aux financements des Sdis (service d’incendie et de secours) ne relève pas d’une hérésie. Mettre 10 euros par mois […] ne susciterait pas de tollé, les habitants savent que nous avons besoin de nos pompiers et qu’il faut accroître leurs moyens, les collectivités sont au bout de ce qu’elles peuvent donner. Elles doivent être aidées », assure-t-elle.